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Les kits vendus par Zeci, leur coentreprise, comprennent des panneaux solaires couplés à des batteries, mais aussi des appareils basse consommation tels que des téléviseurs, des radios ou des ampoules.
Les offres de Zeci, payables par téléphone portable et qui ciblent les foyers ruraux et périurbains, proposent aux clients de payer entre 5 000 et 15 000 francs CFA par mois (entre 7,60 et 22,90 euros environ), selon les options, pour devenir propriétaires des équipements au bout de trois ans.
EDF, qui n'a pas communiqué le montant de son investissement dans Zeci, estime avoir déjà alimenté plus de 500 000 personnes en électricité en Afrique depuis 2001 grâce à des systèmes solaires décentralisés.
De l'artisanat à l'industrie
L'électricien public français souhaite désormais « passer d'une dimension artisanale à une dimension industrielle », a indiqué Valérie Levkov, responsable de la zone Afrique et Moyen Orient du groupe, lors d'une rencontre avec la presse.
« La Côte d'Ivoire est la première pierre de notre édifice », a-t-elle ajouté, sans préciser quels seraient les prochains pays ciblés.
La société Off Grid Electric, dont SolarCity est le premier actionnaire et qui compte aussi desfonds d'investissements d'EDF et de Total à son tour de table, est pour sa part déjà présente en Tanzanie et au Rwanda.
Le développement d'EDF sur le continent africain s'inscrit dans le cadre du plan « Cap 2030 » de son PDG, Jean-Bernard Lévy, visant notamment à faire passer de 5 % à 15 % la part de l'activité du groupe sur des marchés en croissance.
640 millions d'Africains sans électricité
« Environ 640 millions d'Africains n'ont pas accès à l'électricité et beaucoup ont accès à une électricité peu fiable, très chère ou intermittente, donc on a globalement un vrai marché de centaines de millions de personnes qui attendent des offres abordables, disponibles et propres », a dit Valérie Levkov.
Simone Rossi, directeur exécutif d'EDF en charge de la direction internationale, a en outre indiqué que le groupe était « prêt » à participer à un appel d'offres pour des centrales nucléaires en Afrique du Sud, attendu de longue date, dont il a toutefois admis ne pas pouvoir préciser le calendrier et la taille.
EDF a implanté une filiale à Johannesburg en 2007 en vue de préparer la relance du programme nucléaire sud-africain, le plan directeur énergie du pays promulgué en mai 2011 prévoyant la mise en service de 9,6 gigawatts (GW) d'énergie électronucléaire d'ici 2030, mais les appels d'offres tardent à se matérialiser.
Le groupe français est aussi présent ou souhaite se développer sur le marché éolien en Afrique du Sud et au Maroc, dans l'hydroélectricité au Cameroun ou encore dans la distribution d'électricité au Ghana.
Les offres de Zeci, payables par téléphone portable et qui ciblent les foyers ruraux et périurbains, proposent aux clients de payer entre 5 000 et 15 000 francs CFA par mois (entre 7,60 et 22,90 euros environ), selon les options, pour devenir propriétaires des équipements au bout de trois ans.
EDF, qui n'a pas communiqué le montant de son investissement dans Zeci, estime avoir déjà alimenté plus de 500 000 personnes en électricité en Afrique depuis 2001 grâce à des systèmes solaires décentralisés.
De l'artisanat à l'industrie
L'électricien public français souhaite désormais « passer d'une dimension artisanale à une dimension industrielle », a indiqué Valérie Levkov, responsable de la zone Afrique et Moyen Orient du groupe, lors d'une rencontre avec la presse.
« La Côte d'Ivoire est la première pierre de notre édifice », a-t-elle ajouté, sans préciser quels seraient les prochains pays ciblés.
La société Off Grid Electric, dont SolarCity est le premier actionnaire et qui compte aussi desfonds d'investissements d'EDF et de Total à son tour de table, est pour sa part déjà présente en Tanzanie et au Rwanda.
Le développement d'EDF sur le continent africain s'inscrit dans le cadre du plan « Cap 2030 » de son PDG, Jean-Bernard Lévy, visant notamment à faire passer de 5 % à 15 % la part de l'activité du groupe sur des marchés en croissance.
640 millions d'Africains sans électricité
« Environ 640 millions d'Africains n'ont pas accès à l'électricité et beaucoup ont accès à une électricité peu fiable, très chère ou intermittente, donc on a globalement un vrai marché de centaines de millions de personnes qui attendent des offres abordables, disponibles et propres », a dit Valérie Levkov.
Simone Rossi, directeur exécutif d'EDF en charge de la direction internationale, a en outre indiqué que le groupe était « prêt » à participer à un appel d'offres pour des centrales nucléaires en Afrique du Sud, attendu de longue date, dont il a toutefois admis ne pas pouvoir préciser le calendrier et la taille.
EDF a implanté une filiale à Johannesburg en 2007 en vue de préparer la relance du programme nucléaire sud-africain, le plan directeur énergie du pays promulgué en mai 2011 prévoyant la mise en service de 9,6 gigawatts (GW) d'énergie électronucléaire d'ici 2030, mais les appels d'offres tardent à se matérialiser.
Le groupe français est aussi présent ou souhaite se développer sur le marché éolien en Afrique du Sud et au Maroc, dans l'hydroélectricité au Cameroun ou encore dans la distribution d'électricité au Ghana.
Auteur: Ouest France - Ouest-france.fr