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Les prix des billets d’avion pour le Sénégal sont jugés trop chers. Beaucoup de voyageurs s’en plaignent. Surtout les Sénégalais de l’extérieur. Pour comprendre cet état des choses, il faut prendre en compte deux éléments : le tarif aérien et les taxes et redevances. La somme de ces éléments fait que, par exemple, sur un trajet Paris-Dakar, le prix du billet s’établit à 630 euros (412650 francs CFA) alors que la compagnie l’a initialement fixé à 180 euros (117 900 francs CFA). Le tarif aérien est composé du tarif hors taxes auquel on ajoute la « surcharge carburant », qui représente près de 40% des dépenses des compagnies aériennes sur un vol.
Viennent s’ajouter au tarif aérien, les taxes et redevances. Parmi celles-ci, il y a la « taxe de solidarité », communément appelé « Chirac », qui est un prélèvement de 40 euros sur chaque billet de la classe affaire au départ de la France pour alimenter un fonds d’aide aux pays en développement. Pour financer l’aéroport Blaise Diagne, le Sénégal avait institué en 2007 la taxe Rdia. Ce prélèvement a été abandonné, mais les prix des billets sont toujours jugés chers.
Dans tous les cas, les prix des billets sont fixés en fonction des évènements annuels (fêtes religieuses, grandes vacances…) ou de la conjoncture (attentats, hausse du prix du baril de brut…) et calculés au moyen du « Yield management » (« revenu management »). Un système qui procède de façon permanent à l’arbitrage entre la demande de places et l’offre restante. (Source : Le Soleil)