Crash de l'A320: Un film aurait été réalisé par un téléphone portable et retrouvé dans les décombres...( lisez les minutes du crash)
Oui, les passagers de l'Airbus A320 de la Germanwings avaient conscience de ce qui allait leur arriver. C'est ce qui ressort d'un enregistrement vidéo réalisé par un téléphone portable et retrouvé dans les décombres par une source proche de l'enquête, selon Bild et Paris Match.
D'après le magazine français, qui a visionné les images, la scène, «chaotique», ne permet de reconnaître personne mais on entend les cris des passagers et «Mon Dieu», en plusieurs langues. Des coups métalliques, qui pourraient être ceux du pilote contre la porte du cockpit, sont également distingués. Ils correspondraient à ceux qui ont été enregistrés par la boîte noire qui a été retrouvée. Puis, on entend un impact. Des cris plus forts. Et le silence.
L'accident de l'A320 dans les Alpes françaises a fait 150 morts. Le copilote de l'appareil est soupçonné de l'avoir provoqué.
Nous en publions le déroulé.
10h
L'avion décolle.
10h10
Le commandant de bord, à Lubitz : "je n’ai pas eu le temps d'aller aux toilettes avant le décollage. »
Lubitz : "Vas-y quand tu veux".
10h27
L'avion a atteint son altitude de croisière : 38000 pieds (11 500 mètres).
Le commandant demande à Lubitz de vérifier que l’avion peut passer en mode descente. Lubitz obtempère. Il répète au commandant une deuxième fois : « Tu peux y aller. Tu peux y aller maintenant ».
10h28
On distingue des bruits provenant d’un siège : le commandant ôte sa ceinture de sécurité. On entend la porte s’ouvrir. Le commandant dit à Lubitz : "tu contrôles maintenant".
Lubitz répond sur un ton qui se veut léger : « J'espère ».
10h30
Lubitz est seul dans la cabine. Il verrouille la porte blindée du cockpit grâce au bouton « Lock » : il est désormais impossible de l’ouvrir de l’extérieur.Puis on l’entend reprogrammer le pilotage automatique pour accélérer la vitesse de descente et passer de 38000 pieds (11 000 mètres) à 100 pieds (30 mètres) en quelques minutes.
10h33
La descente commence : l'avion perd 3000 pieds (900 mètres) d'altitude par minute.Le contrôle aérien s’en aperçoit. Il essaye à plusieurs reprises de contacter l’avion par radio. Lubitz ne répond pas.
On entend le commandant qui tente d’ouvrir la porte de la cabine et frappe à la porte : "c'est moi !".Il est face à une caméra reliée au cockpit : Lubitz le voit sur l’écran mais ne réagit pas.Le commandant s’empare d’une bouteille à oxygène ou d’un extincteur dans le but de défoncer la porte.Pas de réponse. Le commandant crie : "Pour l'amour de Dieu, ouvre cette porte!".
10h34
Une première alarme retentit, sonore et visuelle : « SINK RATE, PULL UP » (chute importante, redressez !).
Pas de réaction de Lubitz.
A travers la porte du cockpit, on entend les premiers passagers s’affoler dans les travées.
10h35
Le commandant demande qu’on aille chercher un-pied-de-biche caché à l’arrière de l’appareil.Des coups plus forts retentissent contre la porte, suivis de bruits métalliques.Le commandant essaye de tordre la porte avec le pied-de-biche.
10h37 et quelques secondes
Une seconde alarme se déclenche, sonore et visuelle : "TERRAIN, PULL UP" (Sol, redressez!). Toujours pas de réaction de Lubitz.
Le commandant : "Ouvre cette foutue porte !"
10h38
Malgré le vacarme ambiant,on identifie clairement le souffle de Lubitz parce qu’il a mis un masque à oxygène. Il respire normalement.L'avion est à 13 000 pieds (4000 mètres).
10h40
On entend un bruit violent qui vient de l’extérieur. Au même moment, à l'intérieur, des hurlements.L’Airbus vient de heurter une montagne avec son aile droite.
Plus aucun autre son que celui des alarmes et les cris des passagers.
10h41
L'avion heurte de plein fouet le massif de l’Estrop à 5000 pieds (1500 mètres d’altitude) et 800km/h.
YAHOO AVEC PARIS MATCH