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Total n’est pas une société sur laquelle badine l’Etat français. Il est la fierté nationale, le Zidane du secteur privé. ‘’Avec une cotation sur les places de Paris, New York, Bruxelles et Londres, Total est la première capitalisation boursière française et figure dans les principaux indices, y compris ESG’’, se glorifie la multinationale, sur son site internet. Première société en France en termes de chiffres d’affaires en 2015 avec 165 milliards de dollars, elle a fait un bénéfice net de 10,5 milliards. Et pourtant, ce résultat a connu une chute par rapport à l’année d’avant. En 2014, les bénéfices s’élevaient à 12,8 milliards.
Bref, l’entreprise est cinquième à l’échelle européenne et deuxième géant pétrolier dans le vieux continent. La société a été classée 11ème entreprise mondiale cette année-là (2014), avant de régresser au 24ème rang en 2015, après avoir perdu 30% de son chiffre d’affaires suite à la baisse des prix du pétrole. L’Assemblée générale du 26 mai prochain permettra sans doute de connaître les résultats de 2016. En attendant, l’on peut retenir que le groupe a fait 2,779 milliards au premier trimestre 2017, contre 1,621 milliard à la même période en 2016.
Et il faut croire que ce n’est qu’un début, car les objectifs vont bien au-delà. Sur son site internet, la multinationale ne cache pas son ambition d’expansion. Elle a bénéficié de 7 permis d’exploration dans l’offshore profond du Golfe du Mexique, (3 au Mexique et 4 aux Etats-Unis). Au pays de l’oncle Sam, on note aussi un ‘’investissement de 1,7 milliard de dollars pour développer les activités pétrochimiques au Texas’’. Total est également en Argentine, mais aussi au Brésil, grâce à des accords avec Petrobras ‘’et l’entrée définitive de Total dans les concessions de Lara et Lapa ainsi que dans des actifs de l’Aval gaz au Brésil’’. En Afrique, le groupe a eu un accord de partenariat avec Sonatrach en Algérie.
Total a trois catégories d’actions, comme indiqué sur son site. Les salariés ont 4,9%, les actionnaires individuels 7,9%, avec environ 450 000 actionnaires individuels français. Et enfin les actionnaires institutionnels concentrent 87,2%. Sur ces derniers, 16,2% sont en France, 12,2% au Royaume-Uni, 15,5% pour le reste de l’Europe, 35,4% pour l’Amérique du Nord et 7,9% pour le reste du monde.
20% des actions de la Sar
C’est donc un champion, un ambassadeur français présent dans 130 pays du monde. D’où le soutien constant de l’Elysée. Ce n’est pas pour rien si Total a donné les premières indications (une multiplication de stations-service) d’un retour en force des entreprises françaises au Sénégal, suite à l’arrivée au pouvoir du Président Macky Sall. Ce n’est certainement pas non plus une coïncidence si Total a signé un accord avec le Sénégal pour l’exploration de pétrole à l’occasion de la visite officielle du chef de l’Etat sénégalais en France. Aujourd’hui, Total revendique 170 stations au Sénégal dont 80 dans la région stratégique de Dakar. Il détient 20% des actions de la Société africaine de raffinage et commercialise les lampes solaires Awango. Au Sénégal, Total est donc dans l’importation, le raffinage et la distribution du carburant. Avec les contrats d’exploration signés il y a 72 heures avec le Premier ministre Mahammad Dionne, la multinationale se retrouve sur toute la chaîne des hydrocarbures, avec des moyens logistiques évidents et une expérience sans conteste.
Bref, l’entreprise est cinquième à l’échelle européenne et deuxième géant pétrolier dans le vieux continent. La société a été classée 11ème entreprise mondiale cette année-là (2014), avant de régresser au 24ème rang en 2015, après avoir perdu 30% de son chiffre d’affaires suite à la baisse des prix du pétrole. L’Assemblée générale du 26 mai prochain permettra sans doute de connaître les résultats de 2016. En attendant, l’on peut retenir que le groupe a fait 2,779 milliards au premier trimestre 2017, contre 1,621 milliard à la même période en 2016.
Et il faut croire que ce n’est qu’un début, car les objectifs vont bien au-delà. Sur son site internet, la multinationale ne cache pas son ambition d’expansion. Elle a bénéficié de 7 permis d’exploration dans l’offshore profond du Golfe du Mexique, (3 au Mexique et 4 aux Etats-Unis). Au pays de l’oncle Sam, on note aussi un ‘’investissement de 1,7 milliard de dollars pour développer les activités pétrochimiques au Texas’’. Total est également en Argentine, mais aussi au Brésil, grâce à des accords avec Petrobras ‘’et l’entrée définitive de Total dans les concessions de Lara et Lapa ainsi que dans des actifs de l’Aval gaz au Brésil’’. En Afrique, le groupe a eu un accord de partenariat avec Sonatrach en Algérie.
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