CIO: 31 athlètes dopés aux JO de 2008
Le Comité International Olympique (CIO) a annoncé mardi que 31 athlètes issus de 6 sports différents, et provenant de 12 pays, pourraient être suspendus pour les jeux Olympiques de Rio (5-21 août) à la suite de la réanalyse de leurs échantillons des jeux de Pékin en 2008. Le CIO a en effet procédé à la réanalyse de 454 échantillons des jeux Olympiques de Pékin en 2008, en se concentrant sur les athlètes pouvant éventuellement disputer les JO de Rio au mois d'août prochain.
De ce travail effectué avec l'Agence Mondiale anti-dopage (AMA) et les fédérations internationales, il en a résulté, explique le CIO, que 31 athlètes issus de 6 sports différents vont faire l'objet d'une procédure d'enquête pouvant aboutir à leur suspension en vue des jeux de Rio. Le CIO ne donnera pas plus de détails tant que la procédure est en cours expliquant qu'elle va informer à présent les 12 Comités olympiques nationaux concernés.
En outre, 250 échantillons concernant des athlètes ayant participé aux jeux de Londres en 2012 vont faire l'objet d'une nouvelle analyse. Une analyse plus vaste est en cours Le CIO a ajouté qu'une réanalyse plus vaste est en cours également, en visant cette fois tous les médaillés des JO de 2008 et des JO de 2012. Le CIO a précisé que l'analyse s'étendait aux athlètes ayant reçu une médaille à la suite de la disqualification d'un ou plusieurs autres athlètes. L'objectif du CIO est d'enrailler au maximum le dopage alors que les JO de Rio se déroulent au mois d'août et d'empêcher tous les dopés de se rendre au Brésil.
Par ailleurs, le CIO a décidé de retester aussi tous les échantillons des jeux d'Hiver de Sotchi, pour l'instant stockés à Lausanne pour une période de dix ans. "Cela démontre que les dopés n'ont plus d'endroit pour se cacher" "Toutes ses mesures font partie d'une lutte féroce contre les tricheurs que nous voulons empêcher de gagner", a expliqué Thomas Bach, le président du CIO, lui même ancien champion olympique en escrime.
"Cela démontre aussi que les dopés n'ont plus aucun endroit pour se cacher. Les nouvelles analyses des échantillons de Pékin et de Londres, et les mesures prises à la suite des accusations faites à l'encontre du laboratoire de Sotchi, constituent de nouvelles étapes pour protéger les athlètes propres dans tous les sports et dans tous les pays. Nous gardons les échantillons pour dix ans, ainsi les tricheurs n'auront jamais un instant de repos. En empêchant autant d'athlètes dopés de participer aux jeux de Rio, nous montrons une fois encore notre détermination à protéger l'intégrité des compétitions olympiques, en ce compris le laboratoire anti-dopage de Rio, pour que la magie olympique puisse se produire à Rio de Janeiro".
7sur7.be