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« Nous voulons des passerelles ! Nous voulons des passerelles ! … », ont scandé les populations desdits quartiers de la banlieue et barré l’autoroute à péage pour exiger le désenclavement des leurs localités à cause d’un mur de l’autoroute à péage qui les sépare desécoles et des structures de santé.
« Trois collèges d’enseignement moyens (Cem), un lycée et un hôpital se trouvent de l’autre côté de l’autoroute à péage et un mur nous sépare de infrastructures sociales de base. Pour y accéder, il faut aller jusqu’à Sicap Mbao », explique Kalidou Niang, un des manifestants.
« Notre plateforme, ajoute Djiby Sagna, un autre manifestant, est le problème d’enclavement de notre localité. Comment nos malades pourront accéder à l’hôpital ? », avant de poursuivre pour fustiger l’attitude des autorités de l’autoroute à péage :
« Nous sommes venus rencontrer ces gens à plusieurs reprises mais ils n’ont pas voulu nous recevoir malgré notre insistance pour leur expliquer nos préoccupations. C’est une seule fois qu’ils nous ont déclarés que des passerelles seront érigées pour permettre aux populations d’accéder à l’autre coté. Mais au fur et à mesure que les travaux avancent, nous nous apercevons que c’étaient de fausses promesses tenues aux populations de Tivaouane Diaksao et Lamsar ».
Très en colère, un autre manifestant de Lamsar remet en cause la valeur des diplômes de cette classe d’élites qui ont fait leurs humanités hors du Sénégal. « Puisque, s’indigne-t-il, une fois sur place, en Afrique, elles (élites) sont incapables de réfléchir sur des projets durables mais, elles s’excellent dans du recopiage ».
ferloo.com