Idy et Macky, deux produits de Wade. Ce qui veut alors dire beaucoup de choses. N’est-ce-pas qu’ils ont tous les deux été à un moment donné des numéros 2 de l’ancien président libéral? Ils ont pratiquement le même parcours, mais ce sont leurs stratégies respectives qui diffèrent. Ils se sont retrouvent cependant lors du second tour des précédentes présidentielles de mars dernier. Leur « mariage » était fondé pour atteindre un objectif bien déterminé, c’est-à-dire destituer Abdoulaye Wade. Mais aujourd’hui, un divorce s’impose. Politiquement, celui-ci peut parfaitement se comprendre. C’est d’ailleurs logique, à mon avis. Toutefois, c’est la manière qu’on déplore. Les attaques ne constituent-elles pas une autre forme de communication politique pour atteindre les sénégalais? Mais,je pense qu’il y a d’autres priorités que de s’attaquer.
Très critiqué, Idy a besoin de refonder sa base politique. Politiquement, il se trouve aujourd’hui dans une position pas très favorable. En effet, sorti deuxième des scrutins présidentiels de 2007, le secrétaire général de Rewmi aurait fait la pire des erreurs politiques en se rangeant à nouveau auprès de Me Wade. En tout cas, il a perdu du poids. Et les résultats des élections présidentielles et législatives de 2012 l’ont visiblement confirmé. Son électorat a fortement baissé.
En 2012, c’est la politique qui l’avait marié à Macky. Il n’avait pas de choix. Leur alliance était chose évidente. La volonté de faire tomber le régime de Wade les a unis. Mais comme on dit, « le train qui vient à l’heure n’intéresse personne. » Le maire de Thiès qui a certainement besoin de s’affirmer à nouveau dans l’arène politique, n’a d’autre solution que de s’attaquer au président. C’est pourquoi il profite de ce contexte où les coupures d’électricité reprennent de plus belle, où le prix du carburant flambe, où la crise du système éducatif perdure pour montrer à l’opinion sénégalaise sa position. N’est-ce pas en politique l’évènement est roi ? En tout cas, chaque détail compte.
En même temps, Macky Sall qui avait besoin du soutien des leaders tel qu’entre autres Tanor et Idy pour faire partir le vieux Wade, ne voudrait-il pas aujourd’hui gouverner seul ? Une autre cause du divorce, c’est qu’ils ne peuvent pas tous gouverner. C’est une réalité politique. Le temps de la fin des coalitions a sonné. Les élections locales s’approchent et Idy se trouve dans l’obligation de gagner des points pour se montrer fort politiquement, pour gagner à nouveau la confiance des Sénégalais et conquérir son électorat. C’est donc une mauvaise humeur « politique » qui est à l’origine de ces attaques, ces attaques tactico-stratégiques devant l’officier d’Etat civil, qui n’est ici rien d’autre que les médias pour manifester leur volonté de « se quitter ». Et naturellement, c’est à la presse d’informer, par conséquent de notifier cette déclaration de divorce au public, à l’opinion publique.
Chacun veut travailler seul. Le charme de la politique, c’est la diversité. Une diversité politique, une diversité des produits politiques pour que les électeurs aient la possibilité de choisir, malgré la tendance à la fin des idéologies politiques.
Donc, il est clair que toutes ces alliances vont s’éclater. Aujourd’hui ou demain ? Ils seront dans l’obligation de s’affronter. Malheureusement pour eux, les sénégalais savent pertinemment que toutes cette « guerre communicationnelle » n’est rien d’autre qu’une façon de « légitimer» le divorce entre REWMI et APR. En réalité, ce sont des adversaires politiques, par conséquent, il est évident qu’ils s’affrontent.
Très critiqué, Idy a besoin de refonder sa base politique. Politiquement, il se trouve aujourd’hui dans une position pas très favorable. En effet, sorti deuxième des scrutins présidentiels de 2007, le secrétaire général de Rewmi aurait fait la pire des erreurs politiques en se rangeant à nouveau auprès de Me Wade. En tout cas, il a perdu du poids. Et les résultats des élections présidentielles et législatives de 2012 l’ont visiblement confirmé. Son électorat a fortement baissé.
En 2012, c’est la politique qui l’avait marié à Macky. Il n’avait pas de choix. Leur alliance était chose évidente. La volonté de faire tomber le régime de Wade les a unis. Mais comme on dit, « le train qui vient à l’heure n’intéresse personne. » Le maire de Thiès qui a certainement besoin de s’affirmer à nouveau dans l’arène politique, n’a d’autre solution que de s’attaquer au président. C’est pourquoi il profite de ce contexte où les coupures d’électricité reprennent de plus belle, où le prix du carburant flambe, où la crise du système éducatif perdure pour montrer à l’opinion sénégalaise sa position. N’est-ce pas en politique l’évènement est roi ? En tout cas, chaque détail compte.
En même temps, Macky Sall qui avait besoin du soutien des leaders tel qu’entre autres Tanor et Idy pour faire partir le vieux Wade, ne voudrait-il pas aujourd’hui gouverner seul ? Une autre cause du divorce, c’est qu’ils ne peuvent pas tous gouverner. C’est une réalité politique. Le temps de la fin des coalitions a sonné. Les élections locales s’approchent et Idy se trouve dans l’obligation de gagner des points pour se montrer fort politiquement, pour gagner à nouveau la confiance des Sénégalais et conquérir son électorat. C’est donc une mauvaise humeur « politique » qui est à l’origine de ces attaques, ces attaques tactico-stratégiques devant l’officier d’Etat civil, qui n’est ici rien d’autre que les médias pour manifester leur volonté de « se quitter ». Et naturellement, c’est à la presse d’informer, par conséquent de notifier cette déclaration de divorce au public, à l’opinion publique.
Chacun veut travailler seul. Le charme de la politique, c’est la diversité. Une diversité politique, une diversité des produits politiques pour que les électeurs aient la possibilité de choisir, malgré la tendance à la fin des idéologies politiques.
Donc, il est clair que toutes ces alliances vont s’éclater. Aujourd’hui ou demain ? Ils seront dans l’obligation de s’affronter. Malheureusement pour eux, les sénégalais savent pertinemment que toutes cette « guerre communicationnelle » n’est rien d’autre qu’une façon de « légitimer» le divorce entre REWMI et APR. En réalité, ce sont des adversaires politiques, par conséquent, il est évident qu’ils s’affrontent.