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D’abord il rectifie l’envoyée spéciale du président de la République, Aminata Touré, qui, dit-il, fait de la traque son fonds de commerce. A l’en croire, Aminata Touré est de mauvaise foi et entretient volontairement une confusion pour «masquer le flop de cette mascarade». Pour Ousmane Sonko, la vérité, c’est que la traque a énormément coûté au Sénégal, à coups de frais d’avocats et d’experts divers, de salaires d’enquêteurs et de sursalaires de magistrats, de commissions rogatoires dans les quatre coins du monde, de communications intempestives pour, au finish, ne rien apporter au Trésor public. Le député précise à l’endroit de Mimi Touré que les dossiers qu’elle a cités, notamment la Sonacos, Dubai Port World (DPW) Arcelor Mittal etc n’ont rien à voir avec la traque des biens mal acquis.
Au contraire, dit-il, ils révèlent tous une gouvernance scandaleuse et contraire aux intérêts du Sénégal. Il s’agit simplement de recouvrements consécutifs à des contentieux ordinaires de l’État en dehors de toute procédure devant la Crei.
Le député Ousmane Sonko a démenti aussi le gouvernement, qui, dit-il, essaie sournoisement de maintenir le flou, en avançant le chiffre de 152 milliards sans préciser que cet argent n’avaient rien à voir avec la traque. Pour le leader de Pastef, à travers ce communiqué, le gouvernement a fait montre de son incapacité de dire ce que la traque a rapporté, financièrement ou matériellement, au pays. Car, s’en désole Ousmane Sonko, «le gouvernement avoue que tous les montants inscrits au budget de l’Etat depuis 2012 proviennent de différents contentieux». Il soutient que les 3 milliards supposés avoir été récupérés de Abs sont constitués de matériels (bus et autres) aujourd’hui abandonnés à l’aéroport Senghor. Et d’ajouter que «d’importants actifs fonciers ont été arrachés à des supposés proches de Karim Wade, sur la Vdn et sur la corniche de Dakar, pour être immédiatement réaffectés à des proches du régime».