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Cette conclusion est ressortie du débat sur ‘’l’avenir de l’arachide’’ au Sénégal, organisé par le groupe Lead avec la participation des acteurs de la filière ainsi que des chercheurs et membres de la société civile.
Selon un document reçu à l’APS, le thème a été introduit par Youssoupha Diallo, conseiller technique du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural et président du Conseil d’Administration de SONACOS.SA.
Dans leurs conclusions, ‘’les intervenants s’accordent que le développement du marché de l’export est une opportunité’’, souligne-t-on.
Estimant que les précédentes réformes ‘’sont caduques’’, les intervenants ont ainsi souligné la nécessité de ‘’s’arrêter et faire une étude de la situation afin de définir une politique et une stratégie cohérente sur le long terme’’.
Ils ont plaidé pour ‘’un recentrage’’ du rôle du ministère en charge de l’Agriculture dans l’accompagnement du paysan.
Parmi les ‘’ingrédients’’ d’une nouvelle politique, ils ont évoqué l’accord sur l’augmentation de la productivité et du rendement, l’accord sur la réforme du Comité national interprofessionnel de l’arachide (CENIA), la revue de l’économie politique de l’arachide, la réforme pour mitiger la rente, l’allocation des ressources publiques au profit du développement économique.
Il y a aussi la place centrale des producteurs dotés d’un sens économique, la problématique de la subvention, la fixation du prix et le niveau de taxation opportune.
Pour ‘’optimiser les ressources allouées en ce moment, en attendant de définir la nouvelle politique’’, les intervenants ont préconisé des ‘’mesures critiques’’ : ‘’traçabilité de la distribution des semences, organiser en faîtière les producteurs pour l’acquisition de l’engrais, traçabilité et impact des graines exportées et rationaliser la subvention’’.
Dans son intervention, Youssou Diallo est revenu sur la place de l’arachide au Sénégal qui occupe 63% de la population rurale, soit 482 000 exploitations agricoles et environ 4 millions de personnes.
Le Sénégal, qui figurait parmi les top 10 des producteurs, 4ème derrière les Etat-Unis d’Amérique, le Nigeria et la Chine, se retrouve en 2010 dans le top 20 où il atteint difficilement la barre d’un million de tonnes, selon M. Diallo.
En 2015, la production est estimée à 1 050 000 tonnes, note M. Diallo, faisant état d’une subvention aux huiliers qui a atteint 12 milliards de francs CFa, sans compter l’augmentation des investissements en termes d’infrastructures de stockage et autres.
Malgré tout, les problèmes persistent, a dit Youssou Dia llo qui cite une faiblesse de l’offre qui ne couvre pas la demande qui s’articule autour du besoin des huiliers, les semences, l’export, l’autoconsommation et le pourcentage de perte estimé à 15%.
A cela s’ajoutent la chute drastique de la collecte par les huiliers, la faillite de SUNEOR, l’expansion de l’autoconsommation de l’huile artisanale (seggal) avec les problèmes sanitaires que cela entraine, la faillite du système ‘’carreau’’, l’inefficacité de la régulation que le CNIA aurait du assurer, etc