-
TVA : Le gouvernement sénégalais va rendre obligatoire la facturation électronique, voici comment
-
Révélations: Ilan Peretz et des anciens de l’APR se sont partagés les parcelles de la BOA Almadies (média)
-
Nécessité de changement de Cap au Sénégal : Un endettement record et ses enjeux économiques (Par Dr. Seydina Oumar Seye)
-
Urgent : Urgent : Samuel Sarr envoyé en prison pour abus de biens…Samuel Sarr envoyé en prison pour abus de biens…
-
Le prix plancher du Kg d’arachide fixé à 305 FCFA : Sonko dévalue le monde paysan
Cette lutte qui se révèle comme "un défi majeur" pour l’ensemble des Etats particulièrement les plus fragiles nécessite un renforcement de l’échange d’informations entre tous les acteurs institutionnels impliqués et une meilleure sensibilisation et formation des citoyens sur le crime financier et ses conséquences néfaste pour la paix, la stabilité et la sécurité des pays, a indiqué M. Coulibaly.
Il a signalé que les défis liés à ce combat devraient aider à davantage mettre à contribution et donner une place de choix dans tous les processus de lutte aux organisations de la société civile.
Adama Coulibaly intervenait à Saly-Portudal (Mbour, Ouest) à l’ouverture d’un atelier national de formation sur la pré-évaluation mutuelle du dispositif de lutte contre le blanchiment d’argent, la corruption et le financement du terrorisme (LBC/FT), qui se tient du 15 au 18 mars à l’initiative de la GIABA, en collaboration avec la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) du Sénégal.
Cet atelier s’inscrit dans le contexte de l’exécution de l’agenda révisé du second cycle d’évaluations mutuelles des Etats membres tel qu’adopté par le Comité ministériel du GIABA en sa session du 07 novembre 2016 à Saly-Portudal et qui place le Sénégal en première ligne des pays à évaluer, a précisé Adama Coulibaly.
"L’exercice de pré-évaluation, qui constitue la trame de cet atelier et qui vient après la formation des évaluateurs régionaux à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, en mai 2015, vise à sensibiliser et à informer toutes les parties prenantes nationales au regard des obligations qui sont les leurs conformément aux 40 recommandations du GAFI (Groupe d’actions financières) et de sa nouvelle méthodologie adoptée en 2012", a-t-il expliqué.
"Il ressort que le processus de pré-évaluation est un processus technique et complexe qui nécessite une forte mobilisation des expertises et des moyens financiers important. Pour la réalisation de ces chantiers qui consolident la paix et la sécurité dans notre région, je voudrais vous rassurer de la disponibilité continuelle du GIABA à apporter à chaque Etat son soutien et son accompagnement", a promis Coulibaly.
Le DG du GIABA a appelé les autorités des Etats membres de son institution à "un engagement et un soutien affirmé" à la CENTIF de leurs pays chargée de la coordination sur le terrain, en le dotant des moyens nécessaires à la bonne exécution de l’exercice d’évaluation mutuelle.
"Il s’agit, certes, d’un investissement onéreux, mais qui est à la dimension de nos ambitions futures de faire de nos pays et de notre région des zones d’émergence à brève échéance avec des taux de croissance plus forts, un environnement des affaires plus propice et de grands investissements générateurs d’emplois et de richesses", a déclaré Adama Coulibaly.
APS