Actu star: Les dernières volontés de Lady Di et de Churchill révélées
Un site anglais met en ligne les testaments de personnalités célèbres. Parmi elles, Charles Dickens, George Orwell, Winston Churchill et Diana...
Pour une dizaine d'euros, on peut désormais accéder aux dernières volontés de la princesse Diana, de l'ancien Premier ministre britannique Winston Churchill ou de l'écrivain George Orwell. Comme aux États-Unis, les testaments sont des documents publics au Royaume-Uni, mais c'est la première fois qu'ils sont ainsi mis à disposition, via un nouveau site internet. Les documents originaux sont quant à eux conservés en lieu sûr. Shocking ?
God save the will ?
En décembre 2014 on apprenait l'existence d'un site internet qui permettait d'accéder aux testaments de 41 millions de personnes décédées en Grande-Bretagne depuis 1858. Aujourd'hui le site "Find a will" - littéralement "Trouver un testament" - fonctionne à plein régime. Il en coûte 10 £ (soit environ 14 €) pour accéder aux dernières volontés numérisées du défunt de son choix. La marche à suivre ? Rendez-vous d'abord sur la Toile sur le site gouvernemental dédié, puis entrez le nom et la date de décès de la personne concernée, reste enfin à régler la note. Côté timing : compter jusqu'à 10 jours ouvrables pour obtenir le document qui pourra être consulté pendant 31 jours. Autre restriction : les archives ne peuvent être publiées sans l'autorisation de la famille du défunt.
Lady Di dans le viseur
Les inconditionnels de la princesse Diana y auront certainement laissé quelques pennies. Dix-huit ans après sa mort, le souvenir de Lady Di continue d'alimenter les passions - il suffit de voir avec quel enthousiasme la presse anglo-saxonne remue régulièrement le sujet. Mais - Thank God ! - ici pas de révélations susceptibles de faire trembler la Couronne. En parcourant son testament, on apprend que l'ex-femme du prince Charles a principalement légué sa fortune (montant : 21 millions de livres) à ses enfants William et Harry (autorisés à en disposer depuis leur trentième birthday), ainsi que 50 000 £ à son majordome Paul Burrell. On découvre également qu'en cas de décès, la princesse de Galles souhaitait que sa mère soit consultée concernant l'éducation de William et Harry. Enfin on retiendra surtout que la folie ambiante autour du personnage de Diana n'est pas près de retomber.
Winston Churchill, George Orwell... à découvert
Autres figures à avoir agité la presse Outre-Manche ces derniers jours : l'ex-Premier ministre britannique Winston Churchill et l'écrivain engagé George Orwell. La mise en ligne de leurs testaments a suscité un vif intérêt. Pas de vague chez Sir Churchill, qui a choisi de répartir son héritage estimé à plus de 266 000 £ entre sa femme et ses enfants. Il a légué sa maison de campagne de Chartwell au National Trust pour qu'elle devienne un musée après sa mort. Il laisse également 100 £ au jardinier.
Enfin n'essayez pas de chercher le testament du père de Big Brother sous le nom d'Orwell. Son vrai patronyme est en fait Eric Blair. C'est sous ce nom que l'auteur de 1984 donne ses dernières instructions : pas de biographie écrite ni de service commémoratif. Comme Charles Dickens qui exigea d'être enterré sans tambour ni trompette, de façon privée.
LEPOINT