Les efforts d’intégrations des Etats de l’Afrique de l’Ouest remontent en 1945 avec la création du FCFA qui a regroupé les pays francophones de la région au sein d’une union monétaire unique.
En 1964, le président du Libéria, William Tubman a proposé une union économique de l’Afrique de l’Ouest qui a aboutit à un accord signé en 1965 par la Cote d’Ivoire, la Guinée, le Libéria et la Sierra Léone.
Cependant ces initiatives n’ont produit aucun résultat concret et ce, jusqu’en 1972 lorsque le chef de l’Etat du Nigéria, le Général Yakubu Gowon et son homologue togolais Gnassingbé Eyadema ont entrepris une tournée dans la région pour promouvoir l’idée de l’intégration.
Ainsi, grâce à leurs efforts, des projets ont été mis en avant et servi de base à l’élaboration, en 1975, au traité de Lagos qui allait donner naissance à la Cedeao.
Une communauté qui regroupe plus de 300 millions d’habitants et qui s’étend sur à peu près sur 5,1 km carré de superficie. La Cedeao a pour objectif de promouvoir la coopération économique et politique entre les Etats.
Les Etats membres de la Cedeao sont : le Sénégal, le Bénin, la Guinée, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Cote d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigéria, la Sierra Léone et le Togo.
Le défi actuel est de permettre à la Cedeao de mieux répondre aux préoccupations des populations pour atteindre l’objectif d’une Communauté des peuples à l’horizon 2020.
A l’issue de cette présente session du sommet extraordinaire de la Cedeao convoqué par le président Macky Sall, président en exercice, qui se tient depuis ce mercredi matin à Abuja, les Etats membres vont commémorer le 40e anniversaire de sa création. Ce sera l’occasion de jeter un regard rétrospective sur les acquis de la communauté mais également sur les nombreuses contraintes qu’elle a eues à affronter avant de définir de meilleures orientations pour l’organisation.
IGFM