Connectez-vous
Société

ACCUSÉS D’ATTEINTE À LA SÛRETÉ DE L’ETAT: LE LUTTEUR BATHIE SERAS ET AMINA NGUIRANE ÉCROUÉS


Lundi 16 Mars 2015

Le commissariat de police de Guédiawaye a procédé, ce week-end, à l’arrestation du célèbre lutteur de la banlieue dakaroise, Samba Ba, alias Bathie Seras, 35 ans, et de la présidente du mouvement horizon 2017 ak Karim, Aminata Thiam, dite Amina Nguirane. Ces derniers étaient longtemps pistés par la police.

La longue filature des hommes du commissaire central, Bécaye Diarara, - sous l’inspiration de l’expérimenté chef de la sûreté urbaine, Adramé Sarr - contre les potentiels fauteurs de trouble à l’ordre public, lors du verdict du procès de l’ex ministre Karim Meïssa Wade, a été fructueuse.

Elle a en effet happé ses premières victimes durant la journée du vendredi 13 à celle du samedi 14 mars. Il s’agit du lutteur de la commune de Guinaw-rail, Samba Ba, alias Bathie Seras, et de la présidente du mouvement horizon 2017 ak Karim, Aminata Thiam, dite Amina Nguirane, Ils ont été convoqués, entendus sur procès-verbal et gardés à vue à la police.

Ils sont poursuivis pour actes de sabotage de nature à troubler l’ordre public et atteinte à la sûreté de l’Etat, entre autres. Selon nos sources, depuis la rencontre secrète entre le lutteur Bathie Seras et la karimiste, Amina Nguirane, des spécialistes de renseignements généraux sont lâchés à leurs trousses. Ils les pistent, de jour comme de nuit, dans leurs moindres déplacements à Dakar et sa banlieue.

Plusieurs fois, nous signalent nos informateurs, les Rg ont aperçu le célèbre lutteur banlieusard accompagné d’un groupe de jeunes dans les locaux de la permanence du parti démocratique sénégalais située sur la voie de dégagement nord (Vdn).

Ils étaient tout le temps reçus, nous dit-on, par des membres du front patriotique pour la défense de la République au siège baptisé feu Omar Lamine Badji. La dernière visite en date du lutteur à la permanence du Pds remonte au 09 mars aux environs de 21h.

Lors de cette fameuse nuit, nous affirment toujours nos interlocuteurs, le lutteur aurait reçu plusieurs liasses de billets de banque évaluées à des millions de franc avec lesquelles il devrait recruter des nervis aux fins de commettre des actions spectaculaires planifiées à Dakar et sa banlieue, à l’annonce de la condamnation de Wade-fils par la Crei.

Mais, alerté, le chef de sûreté urbaine de Guédiawaye, Adramé Sarr, - rompu aux techniques d’enquêtes criminelles - convoque le lutteur au commissariat de police le vendredi 13 mars, l’entend sur Pv et le met en garde à vue. Il en fait de même à la karimiste Aminata Thiam, dite Amina Nguirane, le samedi 14 mars.

Cependant, nous souffle-ton, le lutteur a réfuté les accusations retenues contre lui. Il reconnait toutefois s’être rendu à la permanence du Pds et déclare avoir reçu de l’argent ce jour-là en guise de frais de transport.

Quant à la pro-Karim, elle a botté en touche les griefs et clame son innocence. Tous les deux devraient être déférés au parquet aujourd’hui, puis placés sous mandat de dépôt, dit-on. On nous informe que Bathie Seras est une vieille connaissance d’Amina Nguirane qui, soutiennent nos sources, a connu le lutteur dans les mbapatts de quartier.

La karimiste aurait mis en rapport le chef de file de l’écurie de lutte de Guinaw-rail avec des membres du front patriotique pour la défense de la République. Ils étaient pistés, traqués et mis sur écoute depuis longtemps, nous confient nos radars.

L'UJTL DE GUEDIAWAYE PARLE DE «REGIME POLICIER»

Le coordonnateur des jeunes libéraux de la banlieue, Bassirou Mbacké Diatta, était en conférence de presse ce samedi à la mairie de Golf sud pour fustiger la série de convocations et d’arrestations de leurs camarades de parti dont la présidente du mouvement horizon 2017 ak Karim, Aminata Thiam, dite Amina Nguirane, et le lutteur Samba Ba, alias Bathie Seras.

Selon le patron des jeunes libéraux, l’heure est grave car le président de la République, Macky Sall, «est debout pour malmener la jeunesse. Il nous intimide et nous met dans leur collimateur. Nos frères sont interpellés et convoqués aux commissariats de police pour subir une brimade (sic) de questions.

J’ai été moi-même convoqué au commissariat des Parcelles assainies de Dakar où j’ai subi la foudre des questions des commissaires. Ils cherchent à nous empêcher de nous épanouir et de manifester notre démocratie le 23 mars prochain Mais, cela ne nous empêchera pas d’être.

Et nous ferons face». Qui de leur réaction à l’annonce de la condamnation de l’ancien ministre d’Etat, Karim Meïssa Wade, par la Crei ? M. Diatta et ses camarades disent s’en référer à la décision de la direction de leur parti.

Aussi, tonnent-ils, «nous avons affaire à un régime policier, d’intimidation et de musèlement politique. Nos amis sont présentement dans les commissariats de police. Ils nous ont montrés une liste de personnes à persécuter.

On est traqué et pris en filature par des policiers et d’agents de renseignements généraux. On n’est pas des nervis et on n’est pas en contact de ces gens-là. C’est nous même le Pds. Abdoulaye Wade a construit le Sénégal et ce n’est pas lui qui va le brûler», soutiennent-ils.

GRAND PLACE





Nouveau commentaire :
Facebook

Senxibar | SenArchive | Sen Tv | Flash actualité - Dernière minute | Politique | Société | Economie | Culture | Sport | Chronique | Faits Divers | Opinion | International | Sciences et Santé | Médias | Ils l'avaient dit | Emploi | Ramadan | Perdu de vue | Echos du tribunal | A la une | Achaud | resultats2012 | JOB | Theatre