Autres articles
-
TVA : Le gouvernement sénégalais va rendre obligatoire la facturation électronique, voici comment
-
Révélations: Ilan Peretz et des anciens de l’APR se sont partagés les parcelles de la BOA Almadies (média)
-
Nécessité de changement de Cap au Sénégal : Un endettement record et ses enjeux économiques (Par Dr. Seydina Oumar Seye)
-
Urgent : Urgent : Samuel Sarr envoyé en prison pour abus de biens…Samuel Sarr envoyé en prison pour abus de biens…
-
Le prix plancher du Kg d’arachide fixé à 305 FCFA : Sonko dévalue le monde paysan
La même source révèle, Dans son rapport, l'Armp note des performances « satisfaisantes » dans la plupart des structures auditées et une bonne absorption du crédit. Même si des manquements récurrents persistent. Sans compter les marchés de gré à gré (20 %) qui atteignent le plafond convenu avec le Fmi et l'Uemoa.
Le rapport annuel 2014 de l'Autorité de régulation des marchés publics (Armp), présenté hier, indique que les 52 autorités contractantes auditées ont passé 2 366 marchés d'une valeur de 121 milliards de FCfa parmi lesquels 896 marchés représentant un montant de 95 milliards.
Pour 2013, dont le rapport publie également les données, les 54 autorités contractantes audités ont réalisées 1 691 marchés d'une valeur totale de 537 milliards de FCfa parmi lesquels 634 marchés représentant un montant de 493 milliards.
A la lumière de ces chiffres, entre 2013 et 2014, le volume des marchés immatriculés, en valeur, a reculé de l'ordre de 18 %, « probablement lié à l'introduction de la loi sur les partenariats publics-privés (Ppp) en 2014 », note le rapport.
Il souligne qu'en 2014, le taux de prise en charge des dépenses était très satisfaisant pour les pouvoirs publics et l'administration centrale et tournait autour de 89% avec une progression de 14% par rapport à 2013. Ces chiffres montrent une « très forte absorption des crédits par l'administration contrairement à ce que l'on croit », explique Saër Niang, directeur général de l'Armp.
Au titre de l'exercice 2014, les crédits votés pour financer l'investissement et le fonctionnement se chiffrent respectivement à 684,9 milliards de FCfa et 606,7 milliards de FCfa, soit des autorisations d'engagement de 1 148 milliards de FCfa. Ces montants sont, en grande partie, destinés aux marchés de travaux.
Entre 2008 et 2014, les marchés de travaux se sont taillés aussi la part du lion dans la commande publique (53,94%), à l'exception de l'année 2013 quand les marchés de fournitures représentaient 54 % des marchés passés par les autorités contractantes.
Deux autorités contractantes n'ont pas pu être auditées : le Conseil économique, social et environnemental (Cese) et le Fonds souverain d'investissements stratégiques (Fonsis) en 2014.
L'une des incongruités relevées par les auditeurs, en 2014, c'est l'énorme décalage entre les projets de marchés inscrits (plus de 304 000) et les marchés réellement exécutés (100 000) dans l'administration centrale.
En d'autres termes, observe Saër Niang, deux-tiers des marchés identifiés ne correspondaient pas à des besoins réels. Le hic, c'est que le budget prévu, lui, est réellement consommé. Le directeur de l'Armp donne une explication : « Soit ces structures n'avaient pas de budget en identifiant ces marchés, soit le budget était déjà consommé ». Il suggère, à l'avenir, d'articuler les plans de passations des marchés aux budgets. Après les présentations, les membres du Conseil de régulation de l'Armp ont eu de riches échanges avec les représentants des autorités contractantes.
Le rapport annuel 2014 de l'Autorité de régulation des marchés publics (Armp), présenté hier, indique que les 52 autorités contractantes auditées ont passé 2 366 marchés d'une valeur de 121 milliards de FCfa parmi lesquels 896 marchés représentant un montant de 95 milliards.
Pour 2013, dont le rapport publie également les données, les 54 autorités contractantes audités ont réalisées 1 691 marchés d'une valeur totale de 537 milliards de FCfa parmi lesquels 634 marchés représentant un montant de 493 milliards.
A la lumière de ces chiffres, entre 2013 et 2014, le volume des marchés immatriculés, en valeur, a reculé de l'ordre de 18 %, « probablement lié à l'introduction de la loi sur les partenariats publics-privés (Ppp) en 2014 », note le rapport.
Il souligne qu'en 2014, le taux de prise en charge des dépenses était très satisfaisant pour les pouvoirs publics et l'administration centrale et tournait autour de 89% avec une progression de 14% par rapport à 2013. Ces chiffres montrent une « très forte absorption des crédits par l'administration contrairement à ce que l'on croit », explique Saër Niang, directeur général de l'Armp.
Au titre de l'exercice 2014, les crédits votés pour financer l'investissement et le fonctionnement se chiffrent respectivement à 684,9 milliards de FCfa et 606,7 milliards de FCfa, soit des autorisations d'engagement de 1 148 milliards de FCfa. Ces montants sont, en grande partie, destinés aux marchés de travaux.
Entre 2008 et 2014, les marchés de travaux se sont taillés aussi la part du lion dans la commande publique (53,94%), à l'exception de l'année 2013 quand les marchés de fournitures représentaient 54 % des marchés passés par les autorités contractantes.
Deux autorités contractantes n'ont pas pu être auditées : le Conseil économique, social et environnemental (Cese) et le Fonds souverain d'investissements stratégiques (Fonsis) en 2014.
L'une des incongruités relevées par les auditeurs, en 2014, c'est l'énorme décalage entre les projets de marchés inscrits (plus de 304 000) et les marchés réellement exécutés (100 000) dans l'administration centrale.
En d'autres termes, observe Saër Niang, deux-tiers des marchés identifiés ne correspondaient pas à des besoins réels. Le hic, c'est que le budget prévu, lui, est réellement consommé. Le directeur de l'Armp donne une explication : « Soit ces structures n'avaient pas de budget en identifiant ces marchés, soit le budget était déjà consommé ». Il suggère, à l'avenir, d'articuler les plans de passations des marchés aux budgets. Après les présentations, les membres du Conseil de régulation de l'Armp ont eu de riches échanges avec les représentants des autorités contractantes.