Zoss assommé au gourdin par Boy Niang: Faut-il arrêter les dérives ou la lutte ?
La lutte est aujourd'hui devenue un cancer aigü qui gangrène la société sénégalaise. Elle a fini de renverser l'ordre des valeurs, placé les muscles au-dessus de l'intelligence, laminé le désir d'école, déstructuré nombre de jeunes qui se rêvent davantage en champion de l'arène qu'en cadre compétent. La lutte n 'est pas qu'un opium pour une jeunesse désemparée en mal de repères et de projets d'avenir. C'est de plus en plus le principal vecteur de la violence dans notre pays. Sur la télévision la plus regardée du pays, à une heure de grande audience, Boy Niang a agressé Zoss, son adversaire dans l'arène d'il y a quelques jours. Cet acte est ordinaire, un fait divers dans cet univers abrupt où des mastodontes ont trouvé dans la cruauté un instrument de survie. La lutte installe la violence et déshumanise notre société sans d'autre apport que le fait d'enrichir une poignée de lutteurs, de promoteurs et de membres du CNG aussi inamovibles que dénués de légitimité.
Si la lutte pouvait développer un pays, cela se saurait. Les errements qu'elle engendre lui sont consubstantielles. Il n'y a qu'un seul moyen d'arrêter les dérives, c'est d'arrêter la lutte.
DAKARACTU
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