Une foule habillée en blanc a rejoint la cité religieuse de Diamalaye ce samedi à l’après midi. « C’est en 1883 que Seydina Limamou Laye a débuté ce rite religieux » indique l’imam de la mosquée de Yoff Layène, Ousmane Sylla. Dans cette cité religieuse, le rituel des mariages collectifs dure depuis des illustres temps et reste toujours impressionnant.
Chaque fidèle, issu de diverses localités ( Malika, Ouakam Ngor, Cambérène ) vient, à travers les habitants souhaitant se marier de cette manière, accompagner d’un imam qui scelle l’union. Les fidèles se regroupent autour des groupes formés sous des bâches. Chaque section est dirigée par un Imam ( pas seulement de Yoff) qui a en sa possession des copies » d’attestation de mariage de la mosquée de Yoff « . Il scelle des liens conjugaux, en la présence des représentants des mariés.
Concernant les conditions de ce mariage dont les liens sont tissés depuis la naissance , Imam Sylla nous précise qu »il faut que la fille soit d’abord consentante et amoureuse. Au cas contraire, on casse le mariage qui a été ficelé dès l’enfance. Cette tradition nous a été léguée par Seydina Limamou Laye dans le but de lutter contre certaines dérives du célibat ». Cependant, il indique que beaucoup de jeunes présents aujourd’hui sur ce site, sont nés de ces unions collectives.
La somme maximale de 10. 000 francs couvre la dote de la mariée qui est de 5000 (cinq) francs et le reste va à la caisse de la mosquée. Cette faible dot, vise à ne pas trop charger le mari, » car le prophète (Psl) a dit que le mariage qui reçoit la dot la plus faible est plus valeureux », rapporte l’Imam Sylla.
Cependant, l’époux est « libre de donner à la mariée tous ce qu’il souhaite, au-delà de ce prix qui légalise le mariage » ,révèle le journal Enquête
Chaque fidèle, issu de diverses localités ( Malika, Ouakam Ngor, Cambérène ) vient, à travers les habitants souhaitant se marier de cette manière, accompagner d’un imam qui scelle l’union. Les fidèles se regroupent autour des groupes formés sous des bâches. Chaque section est dirigée par un Imam ( pas seulement de Yoff) qui a en sa possession des copies » d’attestation de mariage de la mosquée de Yoff « . Il scelle des liens conjugaux, en la présence des représentants des mariés.
Concernant les conditions de ce mariage dont les liens sont tissés depuis la naissance , Imam Sylla nous précise qu »il faut que la fille soit d’abord consentante et amoureuse. Au cas contraire, on casse le mariage qui a été ficelé dès l’enfance. Cette tradition nous a été léguée par Seydina Limamou Laye dans le but de lutter contre certaines dérives du célibat ». Cependant, il indique que beaucoup de jeunes présents aujourd’hui sur ce site, sont nés de ces unions collectives.
La somme maximale de 10. 000 francs couvre la dote de la mariée qui est de 5000 (cinq) francs et le reste va à la caisse de la mosquée. Cette faible dot, vise à ne pas trop charger le mari, » car le prophète (Psl) a dit que le mariage qui reçoit la dot la plus faible est plus valeureux », rapporte l’Imam Sylla.
Cependant, l’époux est « libre de donner à la mariée tous ce qu’il souhaite, au-delà de ce prix qui légalise le mariage » ,révèle le journal Enquête