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Les déboires de ses hommes de troupe qui défilent depuis quelques jours entre la Dic, la Section de recherches de la gendarmerie et le Parquet général, n’ont pu lui faciliter sa petite retraite parisienne. Le «Général» Wade, rentré hier, dans l’après-midi, a décrété «l’Etat de résistance à l’oppression».
Me Abdoulaye Wade «renfile» sa robe pour défendre les siens. Rentré dare-dare de Paris, le secrétaire général du parti démocratique sénégalais (Pds) a dû improviser, hier, un Comité directeur suivi d’une déclaration. Dans ses habits de nouvel opposant, il a fait feu de tout bois et posé les premiers angles d’attaque contre son successeur, Macky Sall et son régime qui, dit-il, «a changé» en si peu de temps. Pour lui, les convocations, auditions et interdictions de sortie du territoire d’anciens ministres renvoient à un «régime de liberté octroyée». La Cour de répression de l’enrichissement illicite que Diouf a vite fait de ranger et que lui-même n’a pu réactiver est une «mauvaise loi parce que violant les principes élémentaires du droit».
Selon le patron de ce qui reste du Pds, après la fronde de Pape Diop et Cie, «les actes posés par Macky Sall depuis que je suis là où je suis (opposition) ne grandissent pas notre démocratie». C’est en ce sens d’ailleurs que, dans les secrets du Comité directeur, Me Wade a averti le pouvoir en place : «S’il ne libère pas nos véhicules, nous allons descendre dans la rue et il n’y aura pas d’élections (législatives).» Au total, déclare-t-il, «nous sommes désormais en état de résistance à l’oppression». Sur cette question, il estime que c’est une tentative d’empêcher son parti de battre campagne sans ses moyens. A ce sujet, d’ailleurs, il a également fait un clin d’œil aux puissances occidentales. «Je compte saisir l’Union européenne et les Etats-Unis, qui m’avaient poursuivi pour voir leur position sur la question», a-t-il dit. Il fait allusion à l’opposition de Bruxelles et de Washington à son troisième mandat.
Des sources ayant pris part à cette rencontre du Pds confient que sur ses mêmes véhicules, l’ancien Président a botté en touche les propos de Serigne Mboup de Ccbm, qui soutient qu’il lui doit 600 millions. «Il ment ! Je lui ai déjà fait une avance de 250 millions.» En clair, il ne resterait que 350 millions.
LE quotidien
Me Abdoulaye Wade «renfile» sa robe pour défendre les siens. Rentré dare-dare de Paris, le secrétaire général du parti démocratique sénégalais (Pds) a dû improviser, hier, un Comité directeur suivi d’une déclaration. Dans ses habits de nouvel opposant, il a fait feu de tout bois et posé les premiers angles d’attaque contre son successeur, Macky Sall et son régime qui, dit-il, «a changé» en si peu de temps. Pour lui, les convocations, auditions et interdictions de sortie du territoire d’anciens ministres renvoient à un «régime de liberté octroyée». La Cour de répression de l’enrichissement illicite que Diouf a vite fait de ranger et que lui-même n’a pu réactiver est une «mauvaise loi parce que violant les principes élémentaires du droit».
Selon le patron de ce qui reste du Pds, après la fronde de Pape Diop et Cie, «les actes posés par Macky Sall depuis que je suis là où je suis (opposition) ne grandissent pas notre démocratie». C’est en ce sens d’ailleurs que, dans les secrets du Comité directeur, Me Wade a averti le pouvoir en place : «S’il ne libère pas nos véhicules, nous allons descendre dans la rue et il n’y aura pas d’élections (législatives).» Au total, déclare-t-il, «nous sommes désormais en état de résistance à l’oppression». Sur cette question, il estime que c’est une tentative d’empêcher son parti de battre campagne sans ses moyens. A ce sujet, d’ailleurs, il a également fait un clin d’œil aux puissances occidentales. «Je compte saisir l’Union européenne et les Etats-Unis, qui m’avaient poursuivi pour voir leur position sur la question», a-t-il dit. Il fait allusion à l’opposition de Bruxelles et de Washington à son troisième mandat.
Des sources ayant pris part à cette rencontre du Pds confient que sur ses mêmes véhicules, l’ancien Président a botté en touche les propos de Serigne Mboup de Ccbm, qui soutient qu’il lui doit 600 millions. «Il ment ! Je lui ai déjà fait une avance de 250 millions.» En clair, il ne resterait que 350 millions.
LE quotidien