Politique

Wade parle de l'affaire Barthélémy et avoue que les nervis sont des éléments de sa sécurité.


Jeudi 5 Janvier 2012

S'agissant de la légitime défense, Me Abdoulaye Wade dit qu'elle existe. Les opposants croient qu'il peuvent se lancer, casser et brûler sans la réaction de son parti: "c'est se faire des illusions", énonce le chef de l'Etat. Me Wade explique que des éléments de sa sécurité ont décidé d'aller voir les leaders afin de les dissuader de lancer des opérations de déstruction. A l'en croire, ils sont partis dire à l'opposition qu'ils ne les laisseront pas faire.


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 De ce fait, ils sont allés chez Amath Dansokho, qu'il qualifie de "vieux marxiste qui passait ses vacances au bord de la Mer noire", Abdoulaye Bathily, qui était absent mais Wade croit savoir que ce dernier leur a parlé au téléphone. Ils sont partis chez Alioune Tine, qu'il considère comme son plus grand ennemi. Et c'est seulement quand ils sont allés à la mairie de Barthélémy Dias, ils étaient à 500 mètres, qu'ils ont envoyé l'un d'eux qui a demandé à voir le maire. Selon le président, Barthélémy Dias a averti la police et, une fois sur place, le commissaire a demandé aux "nervis" de se retirer. Toujours selon le chef de l'Etat, le maire de Mermoz, comme le cow boy "Diango", a sorti ses pistolets et s'est mis à tirer sur eux. D'après le président de la République, Barthélémy Dias a froidement assassiné quelqu'un et indique que ces gens ne sont pas des nervis, mais des gens qui ont tout fait pour éviter la confrontation.


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La Rédaction