Visite du Roi Mohamed VI au Sénégal : Accrochages entre la garde rapprochée des deux chefs d'Etat
Vendredi 22 Mai 2015
Ça chauffe depuis l’arrivée, avant-hier, de sa majesté le Roi Mohamed VI du Maroc au Sénégal entre ses gardes du corps et ceux de son hôte Macky Sall, rapporte Le Pop. A l’accueil du roi à l’aéroport tout comme hier au Palais, les gorilles des deux chefs d’Etat se sont frottés. Premiers accrochages, mercredi. Que s’est-il passé ? Les journalistes photographes qui étaient installés loin du tapis rouge pour immortaliser ces moments réclamaient des poses photos au Président Sall et son hôte. Photos, photos, lancent-ils. Sourire aux lèvres, les deux chefs d’Etat se retournent pour leur offrir ce qu’ils réclament. Et hop ! Les photographes du royaume chérifien s’invitent dans la séance de photos empêchant ainsi les photographes « locaux » de prendre correctement des photos. Aux vociférations des reporters, la sécurité sénégalaise intervient pour déplacer les photographes marocains. Mais là, la sécurité du roi vole au secours de ses compatriotes. On bande des muscles mais, fort heureusement, l’affaire a été vite arrangée.
Mais hier, au palais de la République, les gorilles des deux camps se sont encore signalés de la plus inélégante des manières, selon le journal. En effet, à l’arrivée de M6 au palais de l’avenue Senghor, ses gorilles ont voulu l’accompagner jusqu’à l’intérieur du Salon d’honneur du Palais. Mais, là, ils se sont heurtés à ceux de Macky Sall qui voulaient limiter l’accès à la salle. La suite vous la devinez : devenus rouges de colère, la garde rapprochée de sa majesté le Commandeur des croyants ont voulu forcer le passage. Mais, comme les gardes du corps du Président Sall étaient noirs de rage, il s’en est suivi des empoignades et les choses ont été réglées à bras raccourcis. Les appels au calme n’y feront rien, le désordre s’était déjà installé. En tout cas, si Mohamed VI et Macky Sall ne recadrent pas vite leurs messieurs muscles, avertissent nos confrères, la situation risque de dégénérer.
LEPOPULAIRE
Abdoul Aziz Diop
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