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De sa première sélection en mai 2000 à sa retraite internationale annoncée lundi, Steven Gerrard a cumulé 114 sélections. Parmi les meilleurs milieux de terrain de l’histoire du foot anglais, il fait néanmoins partie de cette génération annoncée «dorée» mais qui n’a rien gagné.
Le joueur a beau être génial, le mot « légende » a beau surgir près de son nom après l’annonce de sa retraite internationale, Steven Gerrard est aussi jugé sur son palmarès. Et de ce point de vue-là, le constat est rapide… et cruel : aucun titre en sélection. Pire : aucune demi-finale en compétition internationale. Le milieu de terrain a participé à toutes les compétitions majeures de l’Euro 2000 à la Coupe du monde 2014 – exceptés la Coupe du monde 2002 (forfait) et l’Euro 2008 (non qualifié) – et sa sélection n’a jamais brillé : quarts de finale aux Euros 2004 et 2012 et à la Coupe du monde 2006, huitième de finale à la Coupe du monde 2010 et élimination dès la phase de groupes cet été au Mondial brésilien, où il a donc honoré sa dernière cape face au Costa Rica (0-0).
Un constat d’autant plus accablant quand on sait que le joueur faisait partie de cette génération flamboyante du milieu de terrain anglais, en compagnie des Paul Scholes, Frank Lampard et autre David Beckham.
Des buts magnifiques…
Le « fardeau » du palmarès désormais écarté (quoique…), rendons à Gerrard ce qui lui appartient. Avec 114 sélections, il est le troisième joueur le plus capé de l’histoire du foot anglais après Peter Shilton (125) et David Beckham (115) et ce n’est pas un hasard. Milieu de terrain moderne et polyvalent, il a régalé par ses passes, son sens du jeu et ses buts (21 en sélection), bien aidé par une très bonne qualité de frappe. Ses deux buts contre la Hongrie en août 2010 résument son talent : le premier est une frappe lointaine envoyée dans la lucarne, le second un chef d’œuvre de technique, où il ridiculise 2 défenseurs avant de tromper le portier hongrois en finesse.
Les buts à partir de 2’54
Le joueur a beau être génial, le mot « légende » a beau surgir près de son nom après l’annonce de sa retraite internationale, Steven Gerrard est aussi jugé sur son palmarès. Et de ce point de vue-là, le constat est rapide… et cruel : aucun titre en sélection. Pire : aucune demi-finale en compétition internationale. Le milieu de terrain a participé à toutes les compétitions majeures de l’Euro 2000 à la Coupe du monde 2014 – exceptés la Coupe du monde 2002 (forfait) et l’Euro 2008 (non qualifié) – et sa sélection n’a jamais brillé : quarts de finale aux Euros 2004 et 2012 et à la Coupe du monde 2006, huitième de finale à la Coupe du monde 2010 et élimination dès la phase de groupes cet été au Mondial brésilien, où il a donc honoré sa dernière cape face au Costa Rica (0-0).
Un constat d’autant plus accablant quand on sait que le joueur faisait partie de cette génération flamboyante du milieu de terrain anglais, en compagnie des Paul Scholes, Frank Lampard et autre David Beckham.
Des buts magnifiques…
Le « fardeau » du palmarès désormais écarté (quoique…), rendons à Gerrard ce qui lui appartient. Avec 114 sélections, il est le troisième joueur le plus capé de l’histoire du foot anglais après Peter Shilton (125) et David Beckham (115) et ce n’est pas un hasard. Milieu de terrain moderne et polyvalent, il a régalé par ses passes, son sens du jeu et ses buts (21 en sélection), bien aidé par une très bonne qualité de frappe. Ses deux buts contre la Hongrie en août 2010 résument son talent : le premier est une frappe lointaine envoyée dans la lucarne, le second un chef d’œuvre de technique, où il ridiculise 2 défenseurs avant de tromper le portier hongrois en finesse.
Les buts à partir de 2’54