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Et le jour tant attendu, arriva ! Ce vendredi est, en effet, le jour que tous attendaient avec anxiété parce que devant marquer un tournant décisif dans l’histoire politique du Sénégal. C’est, aujourd’hui, que le Conseil constitutionnel (Cc) devra vider le contentieux préélectoral entre l’opposition et le pouvoir et dire, si oui ou non, le président sortant peut, au regard des dispositions constitutionnelles, se présenter à la présidentielle de 2012. Une première au Sénégal.Pour cet exercice périlleux pour les cinq ‘sages’, trois cas de figure sont envisageables avec, chacun, ses conséquences. Le Conseil constitutionnel valide la candidature de Me Wade
Conséquence : Les candidats à l’élection présidentielle, adversaires du porte-étendard des Fal-2012, sont arrêtés et emprisonnés en même temps que nombre de leurs militants et des membres de la société civile. En effet, face à la volonté du pouvoir d’empêcher tout trouble à l’ordre public, Moustapha Niasse, Idrissa Seck, Macky Sall, Oumane Tanor Dieng, Youssou Ndour, Alioune Tine et compagnie n’ont d’autre choix que de défier l’autorité. Autrement, ils trahiraient leur engagement à s’opposer, par tous les moyens, à la candidature de Wade. Ce qui risque d’entacher leur crédibilité et leur causer des préjudices.
Cependant, leur séjour carcéral risque d’être de courte durée, c’est-à-dire, juste le temps que Cheikh Tidiane Diakhaté et ses collègues donnent le verdict et que la situation soit maîtrisée par les forces de l’ordre. Dans le cas contraire, c’est l’élection présidentielle qui est menacée de report. On n’imagine pas, en effet, une élection présidentielle avec les candidats déclarés en prison. Un tel cas de figure entraînerait des troubles et discréditerait le pouvoir déjà fortement critiqué par la communauté internationale.
Le Conseil constitutionnel déclare la candidature de Me Wade irrecevable
Un véritable tsunami (politique) surgit. Pendant que l’opposition et la société jubilent avec des risques de dérapages, la mouvance présidentielle est divisée en deux camps : celui des opportunistes qui vont vite rallier des candidats en lice et celui des mécontents qui n’entendent pas avaler l’amère pilule sans réagir. Ces derniers vont faire feu de tout bois et prendront sur eux de saboter la campagne électorale et l’élection présidentielle tout en menaçant physiquement les leaders de l’opposition. Wade, faisant montre de fair-play, invite ses partisans au calme. Une telle attitude de la part du successeur de Diouf va amoindrir les dégâts et restera pour la postérité. Par contre, une contestation de la décision du Conseil constitutionnel par le président sortant va installer le pays dans le chaos. Un plan B n’ayant pas été envisagé, le Parti démocratique sénégalais (Pds) et ses alliés se retrouveraient sans candidat.
Le Conseil constitutionnel se déclare incompétent sur le cas Wade
C’est l’impasse ! Le Cc étant la seule juridiction à connaître de la question électorale, sa démission va empêcher la tenue des élections. Ce qui fera basculer notre pays dans une situation politique redoutable, à l’image de ce qui s’est passé dans certains pays et qui a engendré des conflits politiques fratricides.C’est dire que le Sénégal ne sortira pas indemne d’une quelconque décision du Conseil constitutionnel. Mais la question qu’il convient de poser est - Quel est le cas de figure qui constitue le moindre mal pour le Sénégal.
WALF.SN
Conséquence : Les candidats à l’élection présidentielle, adversaires du porte-étendard des Fal-2012, sont arrêtés et emprisonnés en même temps que nombre de leurs militants et des membres de la société civile. En effet, face à la volonté du pouvoir d’empêcher tout trouble à l’ordre public, Moustapha Niasse, Idrissa Seck, Macky Sall, Oumane Tanor Dieng, Youssou Ndour, Alioune Tine et compagnie n’ont d’autre choix que de défier l’autorité. Autrement, ils trahiraient leur engagement à s’opposer, par tous les moyens, à la candidature de Wade. Ce qui risque d’entacher leur crédibilité et leur causer des préjudices.
Cependant, leur séjour carcéral risque d’être de courte durée, c’est-à-dire, juste le temps que Cheikh Tidiane Diakhaté et ses collègues donnent le verdict et que la situation soit maîtrisée par les forces de l’ordre. Dans le cas contraire, c’est l’élection présidentielle qui est menacée de report. On n’imagine pas, en effet, une élection présidentielle avec les candidats déclarés en prison. Un tel cas de figure entraînerait des troubles et discréditerait le pouvoir déjà fortement critiqué par la communauté internationale.
Le Conseil constitutionnel déclare la candidature de Me Wade irrecevable
Un véritable tsunami (politique) surgit. Pendant que l’opposition et la société jubilent avec des risques de dérapages, la mouvance présidentielle est divisée en deux camps : celui des opportunistes qui vont vite rallier des candidats en lice et celui des mécontents qui n’entendent pas avaler l’amère pilule sans réagir. Ces derniers vont faire feu de tout bois et prendront sur eux de saboter la campagne électorale et l’élection présidentielle tout en menaçant physiquement les leaders de l’opposition. Wade, faisant montre de fair-play, invite ses partisans au calme. Une telle attitude de la part du successeur de Diouf va amoindrir les dégâts et restera pour la postérité. Par contre, une contestation de la décision du Conseil constitutionnel par le président sortant va installer le pays dans le chaos. Un plan B n’ayant pas été envisagé, le Parti démocratique sénégalais (Pds) et ses alliés se retrouveraient sans candidat.
Le Conseil constitutionnel se déclare incompétent sur le cas Wade
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