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Le ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom, ne croit pas à la thèse de la légitime défense, avancée par Barthélémy Dias et certains avocats proches de l’opposition pour fonder sa défense. Pour le ministre de l’Intérieur, qui s’exprimait chez nos confrères de la télévision nationale, il s’agit plutôt d’un ‘dérapage inacceptable’. ‘Tout le monde a pu constater qu’il s’est agi d’un dérapage inacceptable. On ne peut pas parler de légitime défense’, a-t-il notamment dit. ‘C’est vous les journalistes qui avez fourni les éléments importants qui permettent aujourd’hui de constater qu’il s’est agi, de façon délibérée, de poursuivre les gens, de tirer sur eux comme si on était au Far West’, a indiqué Me Ngom, faisant allusion aux images diffusées en boucle sur les télévisions et montrant les affrontements, jeudi dernier, entre Barthélémy Dias et les nervis venus attaquer sa mairie. C’’est inacceptable et l’Etat ne peut pas laisser prospérer ces choses-là’. ‘Nous avons le devoir, en tant que responsables des forces de sécurité, d’y mettre fin. Maintenant, je ne peux pas en dire davantage. L’enquête est à son début’, souligne le ministre de l’Intérieur. Selon Ousmane Ngom, les forces de sécurité se sont acquittées normalement de leur mission. Il est d’autant plus fondé à le dire que ‘la police est intervenue immédiatement. Le commissaire a dit lui-même que les personnes concernées étaient en train de s’exécuter sans résistance. Par conséquent, il n’y avait pas de danger’. D’où son interrogation : ‘Quelle mouche a piqué les gens qui étaient avec Barthélemy Dias pour poursuivre ces personnes avec des pistolets en tirant de cette façon ? Je pense que cela n’est pas acceptable.’
Le jeune Ndiaga Diouf a été tué au cours d’affrontements ayant opposé, le 22 décembre dernier, le maire de Sicap-Mermoz, Barthélemy Dias et des nervis présumés être à la solde de hauts responsables du parti au pouvoir. Outre la mort de Ndiaga Diouf, la police a dénombré trois autres personnes blessées. Ces dernières, admises dans certaines structures hospitalières de la place, avaient été arrêtées puis libérées.
Quant à lui, entendu dans un premier temps, vendredi, le maire socialiste de Sicap-Mermoz, Barthélemy Dias, fut relâché par la suite. Ce qui lui avait permis d’assister à la manifestation organisée par le M23, le même jour. Le lendemain, il a été, à nouveau, convoqué au Commissariat central où il fait toujours l’objet d’un interrogatoire de police.
S’exprimant sur les ondes de la Rfm, le commissaire Arouna Sy a assuré que la police mène l’enquête ‘en toute indépendance’. Selon lui, toutes les personnes impliquées dans cette affaire seront entendues par ses services.
Ibrahima ANNE
Le jeune Ndiaga Diouf a été tué au cours d’affrontements ayant opposé, le 22 décembre dernier, le maire de Sicap-Mermoz, Barthélemy Dias et des nervis présumés être à la solde de hauts responsables du parti au pouvoir. Outre la mort de Ndiaga Diouf, la police a dénombré trois autres personnes blessées. Ces dernières, admises dans certaines structures hospitalières de la place, avaient été arrêtées puis libérées.
Quant à lui, entendu dans un premier temps, vendredi, le maire socialiste de Sicap-Mermoz, Barthélemy Dias, fut relâché par la suite. Ce qui lui avait permis d’assister à la manifestation organisée par le M23, le même jour. Le lendemain, il a été, à nouveau, convoqué au Commissariat central où il fait toujours l’objet d’un interrogatoire de police.
S’exprimant sur les ondes de la Rfm, le commissaire Arouna Sy a assuré que la police mène l’enquête ‘en toute indépendance’. Selon lui, toutes les personnes impliquées dans cette affaire seront entendues par ses services.
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