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Le jour J, celui qu'on appelle "le tireur" se dit serein, car habitué à "faire ça tous les jours". L'Afghanistan, l'Irak, le Pakistan..., en seize ans de carrière, il a participé à toutes les guerres menées par son pays. Son job ? Attendre le crépuscule et "nettoyer" des maisons de leurs occupants indésirables. Le mode opératoire, qui sera aussi celui utilisé pour abattre l'ex-chef d'al-Qaida, est toujours le même : une arrivée silencieuse, l'irruption fulgurante sur la scène du crime, avant d'abattre méthodiquement tous les ennemis.
Retraite anticipée
Cette nuit-là, au troisième étage du complexe barricadé d'Abbottabad, il est environ 1 h 30 quand le soldat se retrouve nez à nez avec sa cible principale. Entre les deux hommes, la plus jeune femme de Ben Laden, qui s'en sert comme d'un bouclier humain. Grâce à ses lunettes de vision nocturne, le sniper d'élite a l'avantage. Il appuie sur la gâchette et sent qu'il vient d'accomplir "quelque chose de grand pour son pays".
Dans cette vidéo, vous n'entendrez pas la voix ni ne verrez le visage du militaire, par sécurité pour lui et sa famille. Depuis ce "gros coup", ce héros national mais inconnu de ses concitoyens (...)
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