Senxibar

Une nouvelle controverse « Abdoul Mbaye » autour de l’importation par la Css et les importateurs de plus de 30 000 tonnes de sucre


Mardi 25 Juin 2013

Ses propos tenus sur les ondes de Radio Sénégal sont de nouveau commentés, ce matin, dans les colonnes de Sud Quotidien. Le journal qui s’intéresse à l’approvisionnement du marché du sucre au Sénégal, de revenir sur les affirmations du Premier ministre lorsqu’il a laissé entendre que «La Css et les importateurs ont importé au-delà des 60.000 tonnes convenues».


Autres articles

Selon nos confrères, cette déclaration « apparaît quelque peu surprenante, si l’on considère que la saturation du marché a été constatée depuis le mois de janvier 2013. Or, la CSS n'aurait pas importé en 2013 ».


Notant la guéguerre « improductive » entre industriels et commerçants, les concertations tripartites entre l’Etat-la CSS et les commerçants-importateurs en cas de gap dans la production de la Compagnie sucrière, pour assurer l’approvisionnement correct du marché. C’était d’ailleurs le cas entre juin et septembre 2012. Devant un gap de 55 000 tonnes de sucre dans la production de la Css, les trois parties avaient convenu d’une répartition qui donnait à la Css l’importation de 30 000 tonnes tandis que les commerçants s’engageaient pour en importer 25 000 tonnes, rappelle le journal.


Après un renoncement des commerçants, l’Etat lui même aurait demandé à la CSS de se substituer alors à ces derniers, « en important la totalité du gap (55 000 tonnes) pour éviter au Sénégal une pénurie de sucre ».


Sud Quotidien de relever à ce propos « une faillite des services de l’Etat chargés de veiller sur le fonctionnement du marché ».


« Dans sa mission régalienne et son rôle de régulateur, comment un Etat sérieux peut-il d’ailleurs se laisser ainsi dépasser au point d’être submergé, alors qu’il est censé disposer des moyens de réguler un marché d’autant plus sensible », s’interroge le confrère qui estime qu'il faut permettre à l’industriel local en l’occurrence la Css, de poursuivre son programme d’investissement en cours visant à accroître ses capacités de production et, ainsi, avec toutes les commodités permettant une exploitation optimale, mettre l’entreprise devant ses responsabilités d’approvisionnement correct du marché, en respect du cahier des charges.

seneweb


Williams Logan