Autres articles
-
Mélanchon recadre Macron : « les paroles non maitrisées aggravent les relations internationales de notre pays »
-
Mali : Les FAMA neutralisent 14 terroristes et saisissent du matériel de guerre à Diangassagou, région de Mopti
-
«Nous osons espérer que l'État va revenir sur sa décision» (Jakartaman)
-
«Il ne s’agit pas d’un simple vol» : mystérieux cambriolage à la direction générale de la Sonacos
-
Dépollution de la baie de Hann : Les propositions fortes du Ministre Cheikh Tidiane Dièye pour accélérer les travaux
Chaque année, le nombre d’infanticide au Sénégal devient de plus en plus pléthorique. Dans les sessions des Assises, ils sont les plus nombreux à être jugés. Pour diminuer ces cas dus la plupart du temps à l’irresponsabilité de certains hommes qui refusent la paternité du bébé, le club des mouvements contre les violences faites aux femmes a concocté un projet de loi qu’il va soumettre aux autorités. «C’est à la suite de conjonctions sexuelles qu’il y a grossesse. De ce point de vue, il serait injuste de faire payer uniquement à la femme le plus lourd tribut», lit-on dans l’exposé des motifs de ce projet de loi parcouru par «Walfadjri».
Ce projet voudrait que toute femme enceinte, devant la fuite de responsabilité de l’auteur de la grossesse, puisse bénéficier de soutien et d’accompagnement auprès d’une structure de santé. Ce, pour la gratuité de son suivi prénatal, de l’accouchement et du test Adn.
Si le test Adn de l’homme désigné comme étant l’auteur de la grossesse est concluant, ce dernier se verra condamné à payer à la femme des dommages et intérêts et à prendre en charge le nouveau-né. Si l’homme refuse d’obtempérer, il risque alors d’être arrêté et poursuit en juste pour «non assistance à personne en danger». Reste juste à savoir si les autorités suivront pour soumettre ce projet de loi à l’Assemblée nationale.