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Financer un prix récompensant les initiatives en faveur des améliorations des conditions de vie lorsqu’on se nomme Teodoro Obiang Nguema, que l’on est suspecté de corruption à grande échelle et que l’on dirige d’une main de fer l’un des pays les plus pauvres de la planète… L’initiative paraît inconcevable. Pis, grotesque. Et pourtant, ce mardi 17 juillet, sous la supervision de la très respectable institution de l’Unesco, le prix "Unesco-Guinée équatoriale pour la recherche en sciences de la vie", d’un montant de quelque 3 millions d’euros entièrement financé par le président équato-guinéen, va être remis à trois scientifiques, un Égyptien, un Sud-Africain et une Mexicaine.
Une véritable "honte" pour l’ONG Sherpa, qui protège "les populations victimes de crimes économiques". Sur la forme déjà, Rachel Leenhardt, sa chargée de communication, manque de s’étouffer en se demandant comment "l’Unesco peut en toute conscience s’associer à un prix financé par un président corrompu dont le seul but est d’améliorer son image à l’étranger ?". La Guinée équatoriale reste en effet un pays pauvre où l’espérance de vie n’excède pas 60 ans et où environ 12 % des enfants meurent avant l’âge de 5 ans, selon l’Unicef.
Un mélange des genres sur lequel l’Unesco semble avoir fermé les yeux, regrette la militante de Sherpa. "Cette alliance entre l'ONU et Obiang est définitivement contre-nature, contraire à la mission première de l’Unesco qui est de lutter contre la corruption et contre la violation des droits de l’Homme".
source:france24
Une véritable "honte" pour l’ONG Sherpa, qui protège "les populations victimes de crimes économiques". Sur la forme déjà, Rachel Leenhardt, sa chargée de communication, manque de s’étouffer en se demandant comment "l’Unesco peut en toute conscience s’associer à un prix financé par un président corrompu dont le seul but est d’améliorer son image à l’étranger ?". La Guinée équatoriale reste en effet un pays pauvre où l’espérance de vie n’excède pas 60 ans et où environ 12 % des enfants meurent avant l’âge de 5 ans, selon l’Unicef.
Un mélange des genres sur lequel l’Unesco semble avoir fermé les yeux, regrette la militante de Sherpa. "Cette alliance entre l'ONU et Obiang est définitivement contre-nature, contraire à la mission première de l’Unesco qui est de lutter contre la corruption et contre la violation des droits de l’Homme".
source:france24