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La rencontre de la dernière chance, est-on tenté de dire.La coalition Bennoo Siggil Senegaal a décidé de mettre un terme au suspense sur la désignation du candidat de ‘l’unité et du rassemblement’.En effet, selon nos informations, les partis membres de cette coalition vont procéder ce jeudi à la désignation de celui qui portera les couleurs de Bennoo Siggil Senegaal à la présidentielle de 2012. Ce, après une brève présentation, à la Conférence des leaders du bilan du comité de facilitation qui avait pour mission de trouver un consensus entre Moustapha Niasse de l’Afp et Ousmane Tanor Dieng du Ps. Seulement voilà, la procédure de désignation du candidat de l’unité selon le principe ‘un membre une voix’ que compte adopter la Conférence des leaders ce matin, risque de sonner le glas de Bennoo.
‘Nous allons désigner jeudi (aujourd’hui, Ndlr) le candidat de l’unité selon le principe : un membre ou un leader = une voix. Nous savons que cela peut créer des frustrations voire des départs donc, l’éclatement de Bennoo. Mais nous sommes obligés de procéder ainsi pour départager les deux candidats car aucune tentative n’est parvenue à désigner le candidat, y compris celle de Amadou Mactar Mbow’, explique un de nos interlocuteurs.
En effet, ces propos renvoient au Parti socialiste et à ses souteneurs qui ne sont pas favorables à ce principe de désignation du candidat : ‘un membre une voix’. Dans une récente contribution intitulée : ‘Procédure de désignation du candidat de Bennoo Siggil Senegaal’, adressée au comité de facilitation, les ‘verts’ avaient qualifié ce principe de ‘solution injuste ou démocratiquement contestable’. Pour Tanor et Cie, Bennoo compte, parmi ses membres, des partis politiques, des organisations de la société civile et des personnalités indépendantes. ‘Avec une telle cartographie de ses membres, notent-ils dans le document, il n’est ni juste, ni équitable d’adopter le principe ‘un membre = une voix’.
Les socialistes proposent en lieu et place de ce principe celui du suffrage indirect, avec une participation ouverte à tous les élus locaux (conseillers régionaux, municipaux et ruraux) issus des listes de Bennoo ou de formations membres de la coalition. A l’exception des partis qui ont opté pour la candidature plurielle.
Dans le détail, Tanor Dieng et Cie expliquent dans leur document que ‘le nombre total d’élus locaux ne s’élève qu’à près de sept mille (7 000) environ et il ne présente aucune difficulté à identifier avec précision ceux qui ont été élus sur les listes Bennoo ou de partis membres de Bennoo’. Contrairement à certains leaders, ces élus bénéficient, d’après le Ps, d’une totale légitimité pour constituer le corps électoral. Ils ont pour Tanor et Cie une triple légitimité : ‘d’abord au sein de leur parti, ensuite au sein de Bennoo et, enfin, au sein des populations (une légitimité populaire). Au surplus, ils sont les relais qui ont rendu possible la victoire de 2009 et devraient être les vecteurs de la campagne de 2012’.
Tous ces arguments risquent de ne pas peser lourd aujourd’hui aux yeux des progressistes et leurs souteneurs de Bennoo Siggil Senegaal. Niasse et Cie voient dans cette dernière proposition du Ps la volonté de Ousmane Tanor Dieng de se faire élire par élus locaux de Bennoo qui sont ‘majoritairement des socialistes’. Tout comme le Ps rejette le principe ‘un membre égal une voix’ parce que soupçonnant Niasse d’avoir ‘déjà miné Bennoo’, nous souffle une source proche du dossier. Alors la procédure de désignation selon le principe ‘un membre égale une voix’ sera-t-elle la source de l’éclatement de Bennoo ? Tous les indicateurs le laissent croire.
Yakhya MASSALY
walf
‘Nous allons désigner jeudi (aujourd’hui, Ndlr) le candidat de l’unité selon le principe : un membre ou un leader = une voix. Nous savons que cela peut créer des frustrations voire des départs donc, l’éclatement de Bennoo. Mais nous sommes obligés de procéder ainsi pour départager les deux candidats car aucune tentative n’est parvenue à désigner le candidat, y compris celle de Amadou Mactar Mbow’, explique un de nos interlocuteurs.
En effet, ces propos renvoient au Parti socialiste et à ses souteneurs qui ne sont pas favorables à ce principe de désignation du candidat : ‘un membre une voix’. Dans une récente contribution intitulée : ‘Procédure de désignation du candidat de Bennoo Siggil Senegaal’, adressée au comité de facilitation, les ‘verts’ avaient qualifié ce principe de ‘solution injuste ou démocratiquement contestable’. Pour Tanor et Cie, Bennoo compte, parmi ses membres, des partis politiques, des organisations de la société civile et des personnalités indépendantes. ‘Avec une telle cartographie de ses membres, notent-ils dans le document, il n’est ni juste, ni équitable d’adopter le principe ‘un membre = une voix’.
Les socialistes proposent en lieu et place de ce principe celui du suffrage indirect, avec une participation ouverte à tous les élus locaux (conseillers régionaux, municipaux et ruraux) issus des listes de Bennoo ou de formations membres de la coalition. A l’exception des partis qui ont opté pour la candidature plurielle.
Dans le détail, Tanor Dieng et Cie expliquent dans leur document que ‘le nombre total d’élus locaux ne s’élève qu’à près de sept mille (7 000) environ et il ne présente aucune difficulté à identifier avec précision ceux qui ont été élus sur les listes Bennoo ou de partis membres de Bennoo’. Contrairement à certains leaders, ces élus bénéficient, d’après le Ps, d’une totale légitimité pour constituer le corps électoral. Ils ont pour Tanor et Cie une triple légitimité : ‘d’abord au sein de leur parti, ensuite au sein de Bennoo et, enfin, au sein des populations (une légitimité populaire). Au surplus, ils sont les relais qui ont rendu possible la victoire de 2009 et devraient être les vecteurs de la campagne de 2012’.
Tous ces arguments risquent de ne pas peser lourd aujourd’hui aux yeux des progressistes et leurs souteneurs de Bennoo Siggil Senegaal. Niasse et Cie voient dans cette dernière proposition du Ps la volonté de Ousmane Tanor Dieng de se faire élire par élus locaux de Bennoo qui sont ‘majoritairement des socialistes’. Tout comme le Ps rejette le principe ‘un membre égal une voix’ parce que soupçonnant Niasse d’avoir ‘déjà miné Bennoo’, nous souffle une source proche du dossier. Alors la procédure de désignation selon le principe ‘un membre égale une voix’ sera-t-elle la source de l’éclatement de Bennoo ? Tous les indicateurs le laissent croire.
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