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Le bimensuel français écrit, dans son numéro 579, que le décret nommant au poste de vice-président l’ancien Premier ministre devenu leader de Rewmi, une formation d'opposition, est signé et posé sur la table du président depuis décembre. Le journal s’interroge sur les raisons de la non publication d'un tel acte. Seuls quelques observateurs politiques voyaient derrière la création du poste de vice-président une planque pour l'ex-chef du gouvernement tombé en disgrâce en 2004 et revenu au bercail en 2009 avant d'en être chassé à nouveau. La Lettre du continent, connue pour les inédits qu’elle publie sur le continent africain, apporte une information qui éclaire davantage les rapports entre Idrissa Seck et Abdoulaye Wade faits d'interminables négociations et d'éternels mouvements de va-et-vient. Avant même la création, en juin 2009, du poste de vice-président, Wade l'avait promis à la gent féminine, dans son adresse à la nation du 3 avril 2009. Il s'était engagé à nommer une femme au poste de vice-président ou de Premier ministre. Après avoir placé à la primature Souleymane Ndéné Ndiaye, en mai 2009, il avait entamé des consultations avec des femmes pour le poste nouvellement créé de vice-président. Cette démarche se révèle aujourd'hui être du bluff. Wade et Seck avaient déjà fini de mettre en place un énième deal qui, à l'instar des autres, ne s'est pas concrétisé.
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