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Bien manger, pratiquer une activité physique , ne pas fumer... Vous connaissez sans doute ces conseils pour vivre longtemps en bonne santé. Mais saviez-vous qu'avoir un statut socio-économique élevé pourrait être la prochaine recommandation sur la liste ?
Des chercheurs de plusieurs pays ont comparé l'influence du statut socio-économique sur l'espérance de vie par rapport aux effets de six facteurs de risque : l'inactivité physique, le tabagisme , le diabète , l' hypertension artérielle, l' obésité et la consommation d' alcool . Ces facteurs de risque ont été définis par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) comme importants pour lutter contre les maladies non-transmissibles. Mais l'OMS n'a pas intégré le statut socio-économique. Une donnée manquante qui a intéressé l'équipe de chercheurs.
Deux ans de vie en moins
Dans leur étude parue dans le Lancet , les scientifiques ont regroupé et analysé les résultats de 48 études menées auprès d'1,7 millions de personnes dans sept pays occidentaux, dont la France. Les participants ont été classés selon l'emploi qu'ils exercent pour déterminer leur statut socio-économique. Résultat : les personnes avec un faible statut sont 1,5 fois plus susceptibles de mourir avant 85 ans par rapport aux personnes plus aisées. Ils vivent en moyenne 2,1 ans de moins, soit une perte comparable à celle constatée chez les personnes inactives. L'effet d'un faible statut socio-économique est aussi plus important que l'obésité, l'alcool ou l'hypertension sur l'espérance de vie. Une bonne raison pour les chercheurs d'inclure ce facteur de risque dans les politiques de santé publique et de lutter contre le chômage et la pauvreté.
Des chercheurs de plusieurs pays ont comparé l'influence du statut socio-économique sur l'espérance de vie par rapport aux effets de six facteurs de risque : l'inactivité physique, le tabagisme , le diabète , l' hypertension artérielle, l' obésité et la consommation d' alcool . Ces facteurs de risque ont été définis par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) comme importants pour lutter contre les maladies non-transmissibles. Mais l'OMS n'a pas intégré le statut socio-économique. Une donnée manquante qui a intéressé l'équipe de chercheurs.
Deux ans de vie en moins
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