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Son témoignage filmé par Le Parisien :
Aca Pavlovic revient sur cette soirée du vendredi 13. Après le début du match, il s'est dirigé vers sa voiture pour ranger son stock. Son véhicule était garé à quelques mètres du MacDonald's. "On ne comprenait pas ce qu'il se passait, il y avait eu déjà deux explosions, les policiers couraient dans tous les sens. J'allume une cigarette et là, boum, je me retrouve par terre. C'est comme si une chape de plomb d'une tonne s'abattait sur moi", relate-t-il. "Quand j'ai rouvert les yeux, j'ai vu la tête du terroriste, arrachée de son corps, au pied de ma petite cousine. Depuis, elle ne dort plus et fait des cauchemars. J'ai appelé ma femme, mais il n'y avait que le silence." Trois semaines plus tard, il dit avoir "pardonné au pauvre gamin qui s'est fait sauter", car "il a été manipulé".
à quelques mètres du MacDonald's. "On ne comprenait pas ce qu'il se passait, il y avait eu déjà deux explosions, les policiers couraient dans tous les sens. J'allume une cigarette et là, boum, je me retrouve par terre. C'est comme si une chape de plomb d'une tonne s'abattait sur moi", relate-t-il. "Quand j'ai rouvert les yeux, j'ai vu la tête du terroriste, arrachée de son corps, au pied de ma petite cousine. Depuis, elle ne dort plus et fait des cauchemars. J'ai appelé ma femme, mais il n'y avait que le silence." Trois semaines plus tard, il dit avoir "pardonné au pauvre gamin qui s'est fait sauter", car "il a été manipulé".