Autres articles
-
Émeutes au Royaume-Uni: la communauté musulmane sous tension, les mosquées protégées
-
Israël condamne une experte de l'ONU comparant Hitler et NetanyahuIsraël condamne une experte de l'ONU comparant Hitler et NetanyahuIsraël condamne une experte de l'ONU comparant Hitler et Netanyahu
-
Les figures démocrates saluent la décision de Joe Biden, les républicains appellent à sa démission
-
Affaire 1xbet : Le verdict est tombé pour Samuel Eto’o
-
Manifestations au Kenya: le président Ruto annonce le retrait du projet de budget
NEW-YORK, Etats-Unis – Ceux qui croyaient que les manifestations pour dénoncer l’élection de Donald Trump à la tête des Etats-Unis d’Amérique allaient vite s’estomper n’ont qu’à déchanter. En effet, une semaine après le scrutin qui a consacré la victoire-surprise du magnat américain, les manifestations se poursuivent. Avant-hier, lundi, des séries de manifestations anti-Trump ont été enregistrées durant six tours d’horloge, dans plusieurs Etats, notamment en Californie, à Los Angeles, dans l’Oregon et le Maryland. Ce sont des centaines de lycéens qui ont tenu à exprimer leur courroux. Parmi les protestataires, il y avait beaucoup d’Hispaniques que Donald Trump avait menacés de rapatrier, en cas de succès. Il avait même promis d’ériger un mur à la frontière américano-mexicaine dans le dessein de décourager l’immigration clandestine. Il faut signaler que la ville de New York, fief des démocrates, et qui enregistre un des plus forts taux d’immigrés, est toujours sous le choc. Les New-yorkais ne parviennent pas encore à digérer la victoire de Donald Trump intervenue mardi dernier. Ils sont toujours groggy et font grise mine. Le sujet continue de faire débat partout dans la ville. La tension est palpable. Les gens n’en reviennent toujours pas. Si certains parlent de «honte» pour les EtatsUnis d’Amérique, d’autres poussent le bouchon jusqu’à évoquer une «fraude électronique» au profit du candidat des républicains. «Pour moi, je suis dans un rêve. Comment les Américains, si fiers, ont pu élire un insulteur et un raciste ? C’est vraiment pitoyable. L’image des Etats-Unis d’Amérique est sortie écornée de cette élection. C’est vraiment dramatique. Il a dû se passer quelque chose», tempête un New-yorkais, sous le couvert de l’anonymat. Pour parer à toute éventualité, la Police veille au grain. Les patrouilles se font régulièrement. Les forces de sécurité sont en alerte maximum. La vie semble être au ralenti.