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Près de 3 000 militaires et autant de juges et de procureurs ont d'ores et déjà été placés en détention provisoire dans la foulée du putsch avorté.Cent-trois généraux et amiraux turcs ont été placés en garde à vue, a rapporté lundi l'agence de presse progouvernementale Anadolu.
Selon l'agence, qui dresse une liste détaillée de leurs noms, ces officiers supérieurs proviennent de tous les corps d'armée et des quatre coins du pays. Ils sont soupçonnés d'avoir pris part au putsch raté.
"Nous devons être vigilants"
La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, et les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont mis en garde la Turquie, lundi, contre la tentation d'une répression généralisée.
"Nous disons aujourd'hui que l'État de droit doit être protégé pour le bien" de la Turquie, a affirmé Mme Mogherini à la presse en arrivant à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles. "Il n'y a aucune excuse pour que la Turquie prenne des mesures pour s'en éloigner (de l'État de droit)", a insisté l'Italienne. "Nous allons envoyer un message fort en ce sens à la Turquie", a-t-elle averti.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a également prévenu : "Nous devons être vigilants pour que les autorités turques ne mettent pas en place un système politique qui se détourne de la démocratie".
"La Turquie a fait beaucoup d'avancées, beaucoup de progrès, beaucoup de réformes ces dernières années, le danger serait celui d'un retour en arrière face à la démocratie", a-t-il ajouté.
Le commissaire européen à l'Élargissement, Johannes Hahn, chargé du dossier de la candidature turque à l'UE, a suggéré que le gouvernement turc avait déjà préparé, avant la tentative de coup d'État, une liste de personnes à arrêter. "Je pense que le fait que les listes soient déjà disponibles juste après l'événement montre qu'elles ont été préparées pour être utilisées à un certain moment", a-t-il observé.
La demande d'adhésion de la Turquie à l'UE s'est heurtée aux inquiétudes grandissantes des États membres quant aux dérives autoritaires du régime du président Recep Tayyip Erdogan en matière de liberté de la presse et de droits de l'Homme.
FRANCE 24