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Selahattin Demirtas et Figen Yüksekdag, qui dirigent conjointement le Parti démocratique des peuples (HDP), principale formation pro-kurde, ont été interpellés la nuit dernière avec neuf autres députés de leur formation dans le cadre d'une enquête « antiterroriste » liée au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Le parti HDP était déjà dans le viseur des autorités, puisque 50 de ses 59 députés avaient perdu leur immunité parlementaire il y a quelques mois. La formation politique est accusée par le pouvoir d’être la vitrine légale du PKK, considéré en Turquie comme une organisation terroriste.
La Turquie est sous état d’urgence depuis le putsch raté de cet été. Mais depuis quelques semaines, le pouvoir turc concentre ses efforts contre ceux qu’il considère comme les alliés du PKK : des médias kurdes ont été fermés, des maires HDP démis de leurs fonctions et placés en garde à vue, rappelle notre correspondant à Istanbul, Alexandre Billette.
Une période de très grande tension
Avec les interpellations de la nuit dernière, les autorités sont vraiment passées à un autre niveau en arrêtant les députés de ce parti légal, qui a récolté 5 millions de voix aux dernières élections législatives. Ces gardes à vue représentent un coup de filet sans précédent contre la troisième force politique du pays. Elles surviennent dans un contexte de purges tous azimuts des opposants dans le pays.
L'Union européenne se dit « extrêmement inquiète » après ces arrestations. La Turquie entre en effet ce vendredi matin dans une période de très grande tension. Les autorités ont d’ailleurs bloqué les réseaux sociaux, ce qui ne devrait pas empêcher les manifestations. Elles ont déjà eu lieu à Diyarbakir, la grande ville du sud-est de la Turquie à majorité kurde.
A Diyarbakir justement, une explosion a retenti quelques heures après ces interpellations, faisant au moins huit morts et une centaine de blessés à proximité d'un bâtiment de la police. Selon les termes d'un communiqué publié par le gouvernorat, le drame serait dû à « ce qui semble être un véhicule piégé utilisé par des membres de l'organisation terroriste séparatiste ». Comprendre le PKK.
Le parti HDP était déjà dans le viseur des autorités, puisque 50 de ses 59 députés avaient perdu leur immunité parlementaire il y a quelques mois. La formation politique est accusée par le pouvoir d’être la vitrine légale du PKK, considéré en Turquie comme une organisation terroriste.
La Turquie est sous état d’urgence depuis le putsch raté de cet été. Mais depuis quelques semaines, le pouvoir turc concentre ses efforts contre ceux qu’il considère comme les alliés du PKK : des médias kurdes ont été fermés, des maires HDP démis de leurs fonctions et placés en garde à vue, rappelle notre correspondant à Istanbul, Alexandre Billette.
Une période de très grande tension
Avec les interpellations de la nuit dernière, les autorités sont vraiment passées à un autre niveau en arrêtant les députés de ce parti légal, qui a récolté 5 millions de voix aux dernières élections législatives. Ces gardes à vue représentent un coup de filet sans précédent contre la troisième force politique du pays. Elles surviennent dans un contexte de purges tous azimuts des opposants dans le pays.
L'Union européenne se dit « extrêmement inquiète » après ces arrestations. La Turquie entre en effet ce vendredi matin dans une période de très grande tension. Les autorités ont d’ailleurs bloqué les réseaux sociaux, ce qui ne devrait pas empêcher les manifestations. Elles ont déjà eu lieu à Diyarbakir, la grande ville du sud-est de la Turquie à majorité kurde.
A Diyarbakir justement, une explosion a retenti quelques heures après ces interpellations, faisant au moins huit morts et une centaine de blessés à proximité d'un bâtiment de la police. Selon les termes d'un communiqué publié par le gouvernorat, le drame serait dû à « ce qui semble être un véhicule piégé utilisé par des membres de l'organisation terroriste séparatiste ». Comprendre le PKK.