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La désignation, le 20 novembre, de Moncef Sellami au poste de coordinateur général du « processus de réforme et de sauvegarde du parti » a remis de l’huile sur le feu. Réunis le lendemain sous la présidence de Hafedh Caïd Essebsi – qui voit cette instance d’un mauvais œil -, le comité constitutif de Nidaa Tounes craint une mutinerie et promet des sanctions.
Deux mouvements en un ?
Moncef Sellami aura pour mission de mener à terme les négociations et le processus d’unification du parti devant aboutir à l’élaboration d’une feuille de route. Cette dernière devrait permettre l’organisation du premier congrès électif du mouvement, a déclaré à l’agence TAP Khemaïes Ksila, membre de Nidaa Tounes. L’Instance nationale de sauvetage organisera une conférence de presse le 10 décembre pour annoncer les résultats de ses concertations et ses décisions, a-t-il ajouté.
Selon Khaled Chouket, dirigeant à Nidaa Tounes, cette conférence devrait déboucher sur la formation d’une « véritable direction à la hauteur du poids politique du mouvement et capable de préserver l’équilibre du paysage politique », relaye la TAP.
Parallèlement à cette initiative qui se veut salutaire, d’autres dirigeants du parti – Lazhar Akremi, Abdelaziz Mezoughi et Abdessatar Massoudi – ont présenté le 22 novembre une déclaration signée dans laquelle ils proposent l’élection d’une nouvelle direction, une étape indispensable pour mettre fin aux conflits.
« Manœuvre putschiste »
À l’issue de la réunion du comité constitutif le 21 novembre, un communiqué a été publié pour faire part de son rejet catégorique d’une « manœuvre putschiste menée par le comité dit de sauvegarde ». Les dirigeants y annoncent aussi leur décision de « traduire ses instigateurs devant la commission du règlement intérieur afin de prendre les mesures juridiques nécessaires à leur égard. »
Cette désignation de Moncef Sellami dans un processus de réforme de la formation politique constitue « un putsch contre les institutions du parti », a déclaré quant à lui à la TAP Mourad Dellech, président de la commission juridique de Nidaa Tounes. Selon lui, la réunion de l’Instance nationale de sauvetage du mouvement qui s’est tenue le 20 novembre serait illégale dans la mesure où elle s’est déroulée « en l’absence des coordinateurs régionaux du parti et des membres du groupe parlementaire. » Seul objectif de cette Instance, déplore-t-il : « éloigner Hafedh Caïd Essebsi du parti. »
Interrogé sur la profonde crise qui ébranle Nidaa Tounes lors d’une interview télévisée, le président Béji Caïd Essebsi a déclaré être « concerné » par l’avenir du parti mais ne pas pour autant interférer dans ses affaires.
Dans son communiqué, le comité constitutif rappelle également l’importance d’unir ses forces et soutenir ensemble à la fois le gouvernement et l’organisation de la conférence internationale de l’investissement « Tunisia 2020 » à la fin du mois. Et de préciser que la prochaine réunion du bureau exécutif aura lieu le 11 décembre à Kasserine.
Deux mouvements en un ?
Moncef Sellami aura pour mission de mener à terme les négociations et le processus d’unification du parti devant aboutir à l’élaboration d’une feuille de route. Cette dernière devrait permettre l’organisation du premier congrès électif du mouvement, a déclaré à l’agence TAP Khemaïes Ksila, membre de Nidaa Tounes. L’Instance nationale de sauvetage organisera une conférence de presse le 10 décembre pour annoncer les résultats de ses concertations et ses décisions, a-t-il ajouté.
Selon Khaled Chouket, dirigeant à Nidaa Tounes, cette conférence devrait déboucher sur la formation d’une « véritable direction à la hauteur du poids politique du mouvement et capable de préserver l’équilibre du paysage politique », relaye la TAP.
Parallèlement à cette initiative qui se veut salutaire, d’autres dirigeants du parti – Lazhar Akremi, Abdelaziz Mezoughi et Abdessatar Massoudi – ont présenté le 22 novembre une déclaration signée dans laquelle ils proposent l’élection d’une nouvelle direction, une étape indispensable pour mettre fin aux conflits.
« Manœuvre putschiste »
À l’issue de la réunion du comité constitutif le 21 novembre, un communiqué a été publié pour faire part de son rejet catégorique d’une « manœuvre putschiste menée par le comité dit de sauvegarde ». Les dirigeants y annoncent aussi leur décision de « traduire ses instigateurs devant la commission du règlement intérieur afin de prendre les mesures juridiques nécessaires à leur égard. »
Cette désignation de Moncef Sellami dans un processus de réforme de la formation politique constitue « un putsch contre les institutions du parti », a déclaré quant à lui à la TAP Mourad Dellech, président de la commission juridique de Nidaa Tounes. Selon lui, la réunion de l’Instance nationale de sauvetage du mouvement qui s’est tenue le 20 novembre serait illégale dans la mesure où elle s’est déroulée « en l’absence des coordinateurs régionaux du parti et des membres du groupe parlementaire. » Seul objectif de cette Instance, déplore-t-il : « éloigner Hafedh Caïd Essebsi du parti. »
Interrogé sur la profonde crise qui ébranle Nidaa Tounes lors d’une interview télévisée, le président Béji Caïd Essebsi a déclaré être « concerné » par l’avenir du parti mais ne pas pour autant interférer dans ses affaires.
Dans son communiqué, le comité constitutif rappelle également l’importance d’unir ses forces et soutenir ensemble à la fois le gouvernement et l’organisation de la conférence internationale de l’investissement « Tunisia 2020 » à la fin du mois. Et de préciser que la prochaine réunion du bureau exécutif aura lieu le 11 décembre à Kasserine.
Auteur: jeuneafrique.com - Webnews