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Le fait le plus marquant de cette journée de vendredi à Tunis ? L'ampleur de la mobilisation autour du cercueil de Chokri Belaïd. Comme si l'opposant de gauche était devenu un symbole fédérateur.
Dès le matin, une foule très compacte s'est massée aux portes de la maison de la culture de Djebel Jelloud : des jeunes, des personnes plus âgées, des ouvriers, mais aussi des avocats, des magistrats… Tous sont venus pour un dernier hommage.
La foule lance alors des slogans hostiles au parti au pouvoir, Ennahda, ainsi qu’à son homme fort, Rached Ghannouchi, accusé d'être responsable de l'assassinat. Les marcheurs réclament également en arabe un changement de pouvoir.
« L'après Benaïd »
Les milliers d'hommes et de femmes présents brandissent le portrait de Chokri Belaïd, et chantent l'hymne national. Plusieurs se disent décidés à reprendre le combat de l'opposant après sa mort, pour bien montrer à ceux qui l'ont tué qu’ils ont échoué.
« Tous les gens que vous voyez là appartiennent aux différentes tendances politiques de la Tunisie, confie un homme. Ce sont simplement des gens qui veulent pouvoir penser librement. » « Il y a eu une véritable onde de choc, estime pour sa part une femme. Il y aura un avant et un après. »
« Honteux »
Par la suite, la cérémonie est perturbée par plusieurs tirs de gaz lacrymogènes dans les rues environnant le cimetière. Les capsules sont semble-t-il lancées contre des casseurs, qui s'en sont pris à des véhicules. Seulement voilà : si le gaz est tiré à l'extérieur du cimetière, les personnes venues accompagner le corps de l'opposant sont touchées.
Résultat : des mouvements de foule, et le départ anticipé de nombreuses personnes. Dans les rangs, certains ne cachent pas leur colère. « Ce qu'il s’est passé, c'est honteux, déclare ainsi un homme en train de quitter la cérémonie. On n'a même pas de respect pour des gens qui se recueillent pour un mort. »
Dès le matin, une foule très compacte s'est massée aux portes de la maison de la culture de Djebel Jelloud : des jeunes, des personnes plus âgées, des ouvriers, mais aussi des avocats, des magistrats… Tous sont venus pour un dernier hommage.
La foule lance alors des slogans hostiles au parti au pouvoir, Ennahda, ainsi qu’à son homme fort, Rached Ghannouchi, accusé d'être responsable de l'assassinat. Les marcheurs réclament également en arabe un changement de pouvoir.
« L'après Benaïd »
Les milliers d'hommes et de femmes présents brandissent le portrait de Chokri Belaïd, et chantent l'hymne national. Plusieurs se disent décidés à reprendre le combat de l'opposant après sa mort, pour bien montrer à ceux qui l'ont tué qu’ils ont échoué.
« Tous les gens que vous voyez là appartiennent aux différentes tendances politiques de la Tunisie, confie un homme. Ce sont simplement des gens qui veulent pouvoir penser librement. » « Il y a eu une véritable onde de choc, estime pour sa part une femme. Il y aura un avant et un après. »
« Honteux »
Par la suite, la cérémonie est perturbée par plusieurs tirs de gaz lacrymogènes dans les rues environnant le cimetière. Les capsules sont semble-t-il lancées contre des casseurs, qui s'en sont pris à des véhicules. Seulement voilà : si le gaz est tiré à l'extérieur du cimetière, les personnes venues accompagner le corps de l'opposant sont touchées.
Résultat : des mouvements de foule, et le départ anticipé de nombreuses personnes. Dans les rangs, certains ne cachent pas leur colère. « Ce qu'il s’est passé, c'est honteux, déclare ainsi un homme en train de quitter la cérémonie. On n'a même pas de respect pour des gens qui se recueillent pour un mort. »
Hamadi Jebali persiste et signe En marge de l’enterrement, pour la 1e fois depuis 2 ans, la Tunisie a tourné ce vendredi au ralenti. La grève générale, lancée par la puissante Union générale tunisienne du travail (UGTT), semble avoir été particulièrement suivie, en tout cas dans la capitale. Tous les vols au départ et à destination de l'aéroport de Tunis-Carthage ont été annulés. Sur la scène politique, le Premier ministre tunisien Hamadi Jebali a réaffirmé ce vendredi soir qu'il tenait à former un gouvernement de technocrates, en dépit de l'opposition clairement exprimée par les hauts responsables de son propre parti, Ennahda. RFI |