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À quelques jours du scrutin présidentiel aux États-Unis, cette enquête d’opinion réalisée par l’Arab Center, institut de recherche basé à Washington (ACW) et le Centre arabe de recherches et d’études politiques, basé à Doha, s’est intéressée au regard que portent neuf pays du monde arabe (Algérie, Égypte, Tunisie, Irak, Jordanie, Koweït, Maroc, Arabie Saoudite et Territoires palestiniens) sur les deux candidats à la fonction suprême.
Réalisé par téléphone entre le 21 et le 31 octobre selon la méthode des quotas auprès de 3 600 personnes, le sondage nous apprend d’abord que la présidentielle américaine intéresse aussi bien les Tunisiens et les Algériens que les Irakiens, puisque environ 60% des ressortissants de ces pays disent suivre la campagne « occasionnellement » ou « régulièrement », soit via internet (30%) ou via la télévision câblée (59%).
Toutefois, en dépit de cet engouement, les sondés sont partagés sur la possibilité que le scrutin outre-atlantique ait un impact sur la politique étrangère américaine, en particulier dans le monde arabe. Ainsi, 26% d’entre eux estiment que ce scrutin ne changera pas la politique étrangère contre 18% jugeant qu’il pourra apporter de réelles évolutions. Quant à la politique menée par Washington dans le monde arabe, ils sont 30% à dire qu’il n’y aura aucun changement après le vote, et 18% à penser le contraire.
Hillary Clinton plébiscitée, mais…
Bien que les sondés ne s’attendent pas nécessairement à un grand changement en matière de politique étrangère, ils indiquent clairement une préférence pour la candidate démocrate. Alors que 56% d’entre eux ont « une image positive » de Clinton, Trump ne recueille que 20% d’opinions favorables. C’est en Tunisie que Clinton suscite le plus de sympathies (65%), et dans les territoires palestiniens qu’elle est la moins appréciée (54% tout de même). À noter que c’est au Koweït que Trump a l’image la plus négative (69% des sondés), et en Irak qu’il jouit de la réputation la moins détestable, avec 34% des personnes interrogées disant avoir « une bonne image » de lui.
Si 11% des sondés disent n’avoir « aucune préférence », 11% se disant même « sans opinion », ils sont 66% à dire qu’ils préféreraient que Clinton soit le prochain président des États-Unis, contre 11% pour Donald Trump. Au Maghreb, la démocrate est très largement plébiscitée (Maroc 78% et Tunisie 76%). C’est en Irak que Donald Trump recueillerait le plus de soutiens avec néanmoins seulement 20% des sondés, contre 4% au Maroc ou 6% en Arabie saoudite, par exemple.
Question : Lequel des deux candidats préféreriez-vous voir devenir le prochain président des États-Unis ?
À l’issue des élections, l’étude indique cependant que 43% des sondés jugent que la victoire de Clinton pourrait permettre d’augmenter « quelque peu » le processus de transition démocratique dans le monde arabe », contre 14% qui pensent qu’elle apportera une contribution « considérable ». À noter que 26% répondent que la Démocrate, si elle est élue, n’apportera « absolument pas » d’avancée sur ce dossier, et 12% « légèrement ».
Trump, une « catastrophe » pour le monde arabe
Si l’étude laisse entendre que l’action de Clinton serait très relative, elle indique toutefois que 70% des personnes interrogées estiment qu’ « entre Clinton et Trump », c’est la Démocrate qui aura « l’impact le plus positif sur la politique étrangère américaine » (contre 13% pour le candidat républicain). Clinton reste en tête des opinions (66%) en matière de politique dans les pays arabes, contre 14% qui estiment que « la politique menée par Trump dans les pays arabes serait positive ».
Ainsi, 48% des interrogés pensent que la présidence de Trump ne permettrait pas d’avancées en matière de « transition démocratique ». Ils sont également nombreux à craindre le développement du ressentiment du monde arabe en cas de victoire du Républicain : 35% des sondés disent que celle-ci pourrait contribuer à augmenter, de façon considérable, le sentiment anti-américain, et 40% estiment que cela augmenterait « le racisme contre le monde arabe et l’islamophobie ».
Question : Dans quelle mesure la victoire de Hillary Clinton ou celle de Donald Trump pourrait-elle conduire à : une transition démocratique dans les pays arabes ; de la sécurité et de la stabilité dans la région ; un sentiment anti-américain ; un racisme anti-arabes et de l’islamophobie. Bien qu’un faible pourcentage (15%) estime que Clinton pourrait contribuer « de façon considérable » ou « légèrement » à améliorer la sécurité et la stabilité dans la région, les sondés sont catégoriques quant à l’action de Trump : 48% disent qu’il n’y contribuerait « pas du tout ».
Le monde arabe plaide pour le « non-interventionnisme » de Washington
Enfin, en ce qui concerne les dossiers prioritaires auxquels le nouveau locataire de la Maison Blanche devra s’atteler, 28% des personnes interrogées estiment que le nouveau président ne « devrait pas intervenir dans les affaires des pays arabes ». En outre, 23% jugent que combattre l’organisation État islamique constitue la priorité numéro un contre 20% pour la question palestinienne.
Les deux priorités auxquelles le futur président des États-Unis devra se consacrer dans le monde arabe, selon les sondés : En fonction des pays, les priorités sont différentes : ainsi 45% des ressortissants irakiens disent que le combat contre Daech est une priorité, alors que les Palestiniens (46%), les Jordaniens (30%) et les Algériens (23%) mettent en avant le dossier palestinien.
Réalisé par téléphone entre le 21 et le 31 octobre selon la méthode des quotas auprès de 3 600 personnes, le sondage nous apprend d’abord que la présidentielle américaine intéresse aussi bien les Tunisiens et les Algériens que les Irakiens, puisque environ 60% des ressortissants de ces pays disent suivre la campagne « occasionnellement » ou « régulièrement », soit via internet (30%) ou via la télévision câblée (59%).
Toutefois, en dépit de cet engouement, les sondés sont partagés sur la possibilité que le scrutin outre-atlantique ait un impact sur la politique étrangère américaine, en particulier dans le monde arabe. Ainsi, 26% d’entre eux estiment que ce scrutin ne changera pas la politique étrangère contre 18% jugeant qu’il pourra apporter de réelles évolutions. Quant à la politique menée par Washington dans le monde arabe, ils sont 30% à dire qu’il n’y aura aucun changement après le vote, et 18% à penser le contraire.
Hillary Clinton plébiscitée, mais…
Bien que les sondés ne s’attendent pas nécessairement à un grand changement en matière de politique étrangère, ils indiquent clairement une préférence pour la candidate démocrate. Alors que 56% d’entre eux ont « une image positive » de Clinton, Trump ne recueille que 20% d’opinions favorables. C’est en Tunisie que Clinton suscite le plus de sympathies (65%), et dans les territoires palestiniens qu’elle est la moins appréciée (54% tout de même). À noter que c’est au Koweït que Trump a l’image la plus négative (69% des sondés), et en Irak qu’il jouit de la réputation la moins détestable, avec 34% des personnes interrogées disant avoir « une bonne image » de lui.
Si 11% des sondés disent n’avoir « aucune préférence », 11% se disant même « sans opinion », ils sont 66% à dire qu’ils préféreraient que Clinton soit le prochain président des États-Unis, contre 11% pour Donald Trump. Au Maghreb, la démocrate est très largement plébiscitée (Maroc 78% et Tunisie 76%). C’est en Irak que Donald Trump recueillerait le plus de soutiens avec néanmoins seulement 20% des sondés, contre 4% au Maroc ou 6% en Arabie saoudite, par exemple.
Question : Lequel des deux candidats préféreriez-vous voir devenir le prochain président des États-Unis ?
À l’issue des élections, l’étude indique cependant que 43% des sondés jugent que la victoire de Clinton pourrait permettre d’augmenter « quelque peu » le processus de transition démocratique dans le monde arabe », contre 14% qui pensent qu’elle apportera une contribution « considérable ». À noter que 26% répondent que la Démocrate, si elle est élue, n’apportera « absolument pas » d’avancée sur ce dossier, et 12% « légèrement ».
Trump, une « catastrophe » pour le monde arabe
Si l’étude laisse entendre que l’action de Clinton serait très relative, elle indique toutefois que 70% des personnes interrogées estiment qu’ « entre Clinton et Trump », c’est la Démocrate qui aura « l’impact le plus positif sur la politique étrangère américaine » (contre 13% pour le candidat républicain). Clinton reste en tête des opinions (66%) en matière de politique dans les pays arabes, contre 14% qui estiment que « la politique menée par Trump dans les pays arabes serait positive ».
Ainsi, 48% des interrogés pensent que la présidence de Trump ne permettrait pas d’avancées en matière de « transition démocratique ». Ils sont également nombreux à craindre le développement du ressentiment du monde arabe en cas de victoire du Républicain : 35% des sondés disent que celle-ci pourrait contribuer à augmenter, de façon considérable, le sentiment anti-américain, et 40% estiment que cela augmenterait « le racisme contre le monde arabe et l’islamophobie ».
Question : Dans quelle mesure la victoire de Hillary Clinton ou celle de Donald Trump pourrait-elle conduire à : une transition démocratique dans les pays arabes ; de la sécurité et de la stabilité dans la région ; un sentiment anti-américain ; un racisme anti-arabes et de l’islamophobie. Bien qu’un faible pourcentage (15%) estime que Clinton pourrait contribuer « de façon considérable » ou « légèrement » à améliorer la sécurité et la stabilité dans la région, les sondés sont catégoriques quant à l’action de Trump : 48% disent qu’il n’y contribuerait « pas du tout ».
Le monde arabe plaide pour le « non-interventionnisme » de Washington
Enfin, en ce qui concerne les dossiers prioritaires auxquels le nouveau locataire de la Maison Blanche devra s’atteler, 28% des personnes interrogées estiment que le nouveau président ne « devrait pas intervenir dans les affaires des pays arabes ». En outre, 23% jugent que combattre l’organisation État islamique constitue la priorité numéro un contre 20% pour la question palestinienne.
Les deux priorités auxquelles le futur président des États-Unis devra se consacrer dans le monde arabe, selon les sondés : En fonction des pays, les priorités sont différentes : ainsi 45% des ressortissants irakiens disent que le combat contre Daech est une priorité, alors que les Palestiniens (46%), les Jordaniens (30%) et les Algériens (23%) mettent en avant le dossier palestinien.