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Les juges ont demandé à Charles Taylor de se lever pour entendre le verdict. L’ex-président libérien est déclaré coupable d’avoir aidé à la commission des 11 charges de crimes de guerre et crimes contre l’humanité pour lesquels il était poursuivi. A savoir, entre autres : meurtre, viol, esclavage sexuel, recrutement d’enfants soldats, pillage, mutilations, ect…
Des crimes commis en fait par les rebelles du RUF (Front révolutionnaire uni) en Sierra Leone pendant la guerre (1991-2001). Mais pour les juges, Charles Taylor est responsable de ces crimes parce qu’il a continuellement fourni conseils et soutien à la rébellion sierra leonaise. Un soutien en termes de moyens de communication, par exemple, avec des opérateurs radio, des téléphones satellites, un soutien financier, une villa pour les rebelles, à Monrovia, au Liberia, et surtout des livraisons d’armes et de munitions.
Un soutien aux rebelles contre diamants et de nombreux moyens
En échange, les juges expliquent que Charles Taylor a reçu nombre de diamants. La cour l’accuse aussi d’avoir conseillé aux rebelles de prendre le contrôle de la zone diamantifère de Kono, en 1998 en Sierra Leone, et de lancer l’assaut sur Freetown début 1999. Des opérations particulièrement meurtrières où les rebelles ont commis les pires atrocités.
Or les quatre juges, qui ont mis plus d'un an à s'accorder sur un verdict, disent que l’ancien président libérien ne peut pas avoir ignoré ces crimes puisqu’il était tenu informé régulièrement par ses services et par la presse internationale.
Définir sa peine
Il s'agit d'un jugement en deux temps. Le 30 mai prochain, une audience sera programmée pour permettre aux juges de prononcer une peine. Il faut savoir qu’à la Cour spéciale pour la Sierra Leone, la perpétuité n’est pas prévue. Elle inflige des peines d’un certain nombre d’années.
Avant Charles Taylor, huit personnes ont été condamnées dans trois procès et les peines prononcées s’échelonnent de 15 à 52 ans de prison. 52 pour Issa Sesay, l’ultime chef du RUF.
La possibilité de faire appel
Charles Taylor aura deux semaines pour annoncer qu’il fait appel, quant il aura reçu la version complète du jugement. Ensuite, il faudra certainement attendre plusieurs mois avant que la chambre d’appel se réunisse.
S’il est définitivement condamné, il ira exécuter sa peine au Royaume-Uni, qui s’était engagé à l’accueillir.
Des crimes commis en fait par les rebelles du RUF (Front révolutionnaire uni) en Sierra Leone pendant la guerre (1991-2001). Mais pour les juges, Charles Taylor est responsable de ces crimes parce qu’il a continuellement fourni conseils et soutien à la rébellion sierra leonaise. Un soutien en termes de moyens de communication, par exemple, avec des opérateurs radio, des téléphones satellites, un soutien financier, une villa pour les rebelles, à Monrovia, au Liberia, et surtout des livraisons d’armes et de munitions.
Un soutien aux rebelles contre diamants et de nombreux moyens
En échange, les juges expliquent que Charles Taylor a reçu nombre de diamants. La cour l’accuse aussi d’avoir conseillé aux rebelles de prendre le contrôle de la zone diamantifère de Kono, en 1998 en Sierra Leone, et de lancer l’assaut sur Freetown début 1999. Des opérations particulièrement meurtrières où les rebelles ont commis les pires atrocités.
Or les quatre juges, qui ont mis plus d'un an à s'accorder sur un verdict, disent que l’ancien président libérien ne peut pas avoir ignoré ces crimes puisqu’il était tenu informé régulièrement par ses services et par la presse internationale.
Définir sa peine
Il s'agit d'un jugement en deux temps. Le 30 mai prochain, une audience sera programmée pour permettre aux juges de prononcer une peine. Il faut savoir qu’à la Cour spéciale pour la Sierra Leone, la perpétuité n’est pas prévue. Elle inflige des peines d’un certain nombre d’années.
Avant Charles Taylor, huit personnes ont été condamnées dans trois procès et les peines prononcées s’échelonnent de 15 à 52 ans de prison. 52 pour Issa Sesay, l’ultime chef du RUF.
La possibilité de faire appel
Charles Taylor aura deux semaines pour annoncer qu’il fait appel, quant il aura reçu la version complète du jugement. Ensuite, il faudra certainement attendre plusieurs mois avant que la chambre d’appel se réunisse.
S’il est définitivement condamné, il ira exécuter sa peine au Royaume-Uni, qui s’était engagé à l’accueillir.
RFI.FR