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Un rejet prévisible selon certains qui sont d’avis que les jeux étaient déjà faits. « Compte-tenu de la composition de la Chambre avec l’arrivée de certaines personnalités, on ne pouvait que prévoir une telle issue », dit-t-on dans les coulisses de cette affaire. Une allusion claire à Me Ali Fall, l'ex-avocat d’Abdou Latif Coulibaly, aujourd'hui Conseil de l'Etat.
Car, faut-il le rappeler, c'est lui qui défendait l'ancien journaliste d'investigation lors de son procès l’opposant à M. Sy dans l'affaire Sudatel. Un procès qui au temps, avait tourné en défaveur du journaliste.Pour le verdict d'hier, on nous apprend que si la liberté provisoire a été rejetée, c'est en grande partie du fait que la Cour n'a pas « reconnu le statut d'ancien conseiller du Président » qui pourrait permettre à Thierno Ousmane Sy de bénéficier d'une immunité qui aurait pu lui éviter d'être jugé par une « cour ordinaire ».
Les avocats de Sy, nous dit-on, avaient écrit une lettre au Doyen des juges, Mahawa Sémou Diouf, pour lui faire part de ce « statut ».
C'est ainsi que Diouf aurait saisi à son tour l'ancien Procureur de la République, Ousmane Diagne mais celui-ci a soutenu qu’il n'avait pas de preuve formelle qui montre que Thierno Ousmane Sy était un conseiller du président Wade.
seneweb