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Lors de la cérémonie d’inauguration du nouvel aéroport de Dakar hier matin, deux ATR 72-600 aux couleurs de la compagnie nationale Air Sénégal SA ont été présentés. Le temps de terminer le recrutement et la formation des pilotes (2,5 équipages par avion), "les premiers vols domestiques vers Saint-Louis, Ziguinchor, Cap Skirring, Tambacounda, Matam, etc., sont prévus au tout début de l’année prochaine", précise Philippe Bohn, directeur général d’Air Sénégal. Ce dernier ne peut donner des chiffres de trafic, qui pourraient être retenus comme objectifs par son employeur, l’Etat sénégalais.
"Nous travaillons aussi à créer une activité moyen-courrier et nous venons de passer commande au salon de Dubaï de deux Airbus A330neo pour le long courrier." Le marché français pourrait rapidement occuper une place prépondérante dans le programme de vols d'Air Sénégal. "En 2019, [il y aura] Paris, bien sûr, et il faut un petit peu plus d’un avion pour assurer un tel aller et retour quotidien. D’autres options sont donc possibles pour le deuxième appareil qui pourra aller, par exemple, aux Etats-Unis ou au Moyen Orient."
210 000 sièges par an pour Paris
Selon nos estimations, en termes d'offres de sièges, le domestique pourrait transporter 180 000 passagers en année pleine avec un remplissage moyen. L'offre long-courrier, à compter de 2019, pourrait proposer 210 000 sièges par an sur la desserte de Paris. A multiplier par deux, si le deuxième A330neo vole tous les jours vers d'autres destinations. Le patron d’Air Sénégal n’exclut pas une alliance avec un autre transporteur "mais à condition de garder la maitrise stratégique du destin de la compagnie".
En clair, le pavillon et les vœux sénégalais doivent être la priorité. Actuellement, Corsair utilise d’ailleurs les droits de trafic sénégalais pour ses vols quasi-quotidiens vers Orly. Pascal de Izaguirre, le patron de la compagnie et de TUI France, s’est déplacé aujourd’hui à Dakar pour renégocier cet accord.