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L’atelier de sensibilisation des journalistes sur l’impact du traitement journalistique des faits de violences sexuelles, le bien-être des victimes et de leurs familles, s’est clôturé, hier. Ce séminaire, organisé par le Centre de guidance infantile et familiale (CEGID) avait pour thème : "Les répercussions psychosociales et médicales de l’abus sexuel sur l’enfant et son entourage". L’objectif de cet atelier est de sensibiliser les journalistes sur le vécu des victimes pour un meilleur traitement médiatique des faits d'abus sexuels.
Selon le CEGID, les journalistes ne sont pas trop sensibles dans le traitement médiatique des faits d’abus sexuels. Pour l’ONG, les confrères ne respectent pas l'identité des victimes en rapportant les faits. Serigne Mor Mbaye, le directeur du CEGID soutient que les journalistes ont tendance à érotiser les faits en utilisant un vocabulaire non approprié, ce qui engendre des répercussions graves chez les victimes. Et parfois, il reçoit des victimes dont les familles disent qu'elles souhaitent mettre fin à leur vie suite à la publication d’un article à cause de la stigmatisation du voisinage. Aussi, a-t-il lancé un cri du cœur aux journalistes pour qu"ils essaient de revoir l'écriture des faits divers ayant trait aux abus sexuels.
Pour lui, une chose est sûre, les confrères peuvent contribuer de manière inconsciente à augmenter le traumatisme des victimes par le traitement inadapté qu'ils font des abus sexuels. Donc cet atelier est une occasion pour l’ONG de sensibiliser les journalistes mais aussi de leur permettre de prendre conscience des conséquences sur le traitement de certains articles. M. Mbaye estime d'ailleurs que « l’émergence n’est pas encore possible tant que ces problèmes sont récurrents ».
Selon le CEGID, les journalistes ne sont pas trop sensibles dans le traitement médiatique des faits d’abus sexuels. Pour l’ONG, les confrères ne respectent pas l'identité des victimes en rapportant les faits. Serigne Mor Mbaye, le directeur du CEGID soutient que les journalistes ont tendance à érotiser les faits en utilisant un vocabulaire non approprié, ce qui engendre des répercussions graves chez les victimes. Et parfois, il reçoit des victimes dont les familles disent qu'elles souhaitent mettre fin à leur vie suite à la publication d’un article à cause de la stigmatisation du voisinage. Aussi, a-t-il lancé un cri du cœur aux journalistes pour qu"ils essaient de revoir l'écriture des faits divers ayant trait aux abus sexuels.
Pour lui, une chose est sûre, les confrères peuvent contribuer de manière inconsciente à augmenter le traumatisme des victimes par le traitement inadapté qu'ils font des abus sexuels. Donc cet atelier est une occasion pour l’ONG de sensibiliser les journalistes mais aussi de leur permettre de prendre conscience des conséquences sur le traitement de certains articles. M. Mbaye estime d'ailleurs que « l’émergence n’est pas encore possible tant que ces problèmes sont récurrents ».