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"Tivavouane Peul est une création récente, mais aujourd’hui, c’est l’un des rares espaces de la région de Dakar où il y a encore des réserves foncières. En plus, ce n’est pas loin de la mer, ce qui fait qu’il y a un climat qui en fait un endroit où il fait bon vivre. C’est ce qui explique cette ruée des promoteurs immobiliers", a-t-il expliqué dans un entretien accordé à l’APS.
"Nous sommes une communauté rurale, mais si nous tenons compte de la manière dont la population augmente, nous serons inéluctablement dans quelques années une commune", a relevé Mamadou Ba.
"Notre souci cependant, c’est un peu la gestion de la population qui ne cesse d’augmenter dans notre localité en leur procurant le minimum d’infrastructures nécessaires à leur bien-être. Nous devons avoir des hôpitaux, une brigade de gendarmerie, sans quoi nous risquons demain d’avoir des problèmes", a-t-il dit.
Selon Mamadou Bâ, "ce travail incombe aux responsables de la délégation spéciale qui ont actuellement en charge la gestion des affaires de la localité", mais ces derniers "ont besoin d’espaces pour la réalisation de ces projets", ce qui selon lui constitue une autre préoccupation.
Si Tivaouane Peul doit être nécessairement dotée de plus d’infrastructures de base, il faut, en parallèle, également réfléchir à la manière d’apporter des solutions au problème du chômage, une conséquence directe de l’installation des sociétés immobilières et qui touche principalement la population autochtone dont la principale activité était l’agriculture, relève Babacar Mbaye, un jeune habitant de Tivavouane Peul.
"Avec la spéculation foncière, toutes les terres que cultivaient les populations ont été prises par les sociétés immobilières. Il n’y a actuellement plus de terre pour le maraîchage qui était l’activité principale à laquelle s’adonnaient beaucoup d’habitants du village", a-t-il dit.
"Pour la plupart, les gens qui s’adonnaient à cette activité, sont aujourd’hui devenus des chômeurs ou se sont reconvertis dans d’autres secteurs d’activité et si l’on n’y prend garde, cette situation va poser d’autres problèmes, parce qu’il y a une augmentation du taux de chômage", a-t-il fait savoir.
Selon lui, les conséquences de cette situation seront davantage visibles " dans deux à trois ans", s’il n’y a pas de mesures d’accompagnement des sociétés immobilières au profit des agriculteurs dont les terres sont prises.
"Souvent en s’installant, ces sociétés (immobilières) promettent beaucoup de choses aux populations, notamment dans le domaine des infrastructures, mais c’est une minorité de la population qui sent la matérialisation de ces promesses, la majorité est laissée en rade", a-t-il souligné.
Source: Aps.sn
"Nous sommes une communauté rurale, mais si nous tenons compte de la manière dont la population augmente, nous serons inéluctablement dans quelques années une commune", a relevé Mamadou Ba.
"Notre souci cependant, c’est un peu la gestion de la population qui ne cesse d’augmenter dans notre localité en leur procurant le minimum d’infrastructures nécessaires à leur bien-être. Nous devons avoir des hôpitaux, une brigade de gendarmerie, sans quoi nous risquons demain d’avoir des problèmes", a-t-il dit.
Selon Mamadou Bâ, "ce travail incombe aux responsables de la délégation spéciale qui ont actuellement en charge la gestion des affaires de la localité", mais ces derniers "ont besoin d’espaces pour la réalisation de ces projets", ce qui selon lui constitue une autre préoccupation.
Si Tivaouane Peul doit être nécessairement dotée de plus d’infrastructures de base, il faut, en parallèle, également réfléchir à la manière d’apporter des solutions au problème du chômage, une conséquence directe de l’installation des sociétés immobilières et qui touche principalement la population autochtone dont la principale activité était l’agriculture, relève Babacar Mbaye, un jeune habitant de Tivavouane Peul.
"Avec la spéculation foncière, toutes les terres que cultivaient les populations ont été prises par les sociétés immobilières. Il n’y a actuellement plus de terre pour le maraîchage qui était l’activité principale à laquelle s’adonnaient beaucoup d’habitants du village", a-t-il dit.
"Pour la plupart, les gens qui s’adonnaient à cette activité, sont aujourd’hui devenus des chômeurs ou se sont reconvertis dans d’autres secteurs d’activité et si l’on n’y prend garde, cette situation va poser d’autres problèmes, parce qu’il y a une augmentation du taux de chômage", a-t-il fait savoir.
Selon lui, les conséquences de cette situation seront davantage visibles " dans deux à trois ans", s’il n’y a pas de mesures d’accompagnement des sociétés immobilières au profit des agriculteurs dont les terres sont prises.
"Souvent en s’installant, ces sociétés (immobilières) promettent beaucoup de choses aux populations, notamment dans le domaine des infrastructures, mais c’est une minorité de la population qui sent la matérialisation de ces promesses, la majorité est laissée en rade", a-t-il souligné.
Source: Aps.sn