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Les Vérités de Serigne Babacar Sy Mansour aux Députés
"Elle a beaucoup patienté, elle a beaucoup supporté. Elle est aussi très stoïque. Ensuite, elle a aussi su rester dans l'ombre, bien que vivant avec une célébrité. La beauté de ma musique ne lui dit absolument rien. Ses préférences portent plutôt sur les chants religieux en hommage au Prophète Mohamed (Psl). Les rares fois d'ailleurs qu'on l'a vue à mes prestations, j'ai du beaucoup insister. Les gens qui fréquentent à mon domicile vous le confirmeront. Ils y peuvent passer des heures sans la voir. Elle est occupée à gérer son ménage et à faire en sorte que tout se passe bien dans le foyer (...) Je me suis dit que nous étions en train de prendre de l'age et que le temps était arrivé de porter ce témoignage à l'attention de nos concitoyens. Pour parler de l'apport déterminant dont elle a fait montre pour que je réussisse ma vie conjugale autant que ma carrière musicale. J'ai par conséquent pris vraiment le temps de travailler la chanson "Diaga", entre deux et trois ans. Entre temps j'ai fait des tournées à l'étranger. A chaque fois qu'il y avait une nouvelle idée, je la notais avant de m'occuper à la composition des mélodies. J'ai tenu à ce qu'il y ait mon empreinte sur "Diaga" de bout en bout. Ça l'a, à la fois surprise et ravie, parce que le travail s'est fait à son insu (...) Lorsque dans la vie Dieu vous permet d’être très porté sur la religion, vous êtes déjà sauvé de beaucoup de choses. J'ai d'ailleurs, souvent l'impression qu'elle en fait trop. Mais cela ne m’empêche pas, en cas de besoin, de lui demander de prier pour moi. Je dis d'ailleurs dans la chanson "Diaga" que Kiné aurait pu suivre le chemin du soufisme si elle n'était pas une femme (...) C'est une mère-poule, toujours préoccupée par leurs besoins et soucis, en leur indiquant sans cesse le bon chemin. Je prie pour mes garçons d'avoir des épouses comme leur mère...", confie Thione Seck dans Thiof magazine.
leral.net
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