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Nzalé B. Pascal Mancabou a donné, dès l’entame de son propos, les raisons justifiant le choix d’un tel sujet. Il a, en effet, montré que le thème du figement linguistique est à la fois passionnant et très actuel puisqu’il concerne toutes les langues, et celle sur laquelle il se focalise est le français. Cette thèse de 407 pages divisée en trois grandes parties examine, au Sénégal, l’usage des expressions figées telles que : « Garder les pieds sur terre ; dormir à la belle étoile ; pieds et poings liés ; se fourrer le doigt dans l’œil ; Faire le pied de grue ; prendre la mouche ; être sur le pied de guerre, avoir un poil dans la main ; la mort dans l’âme ; les pieds dans le plat ; les carottes sont cuites… »
Cette étude est basée sur un corpus (un ensemble d’expressions tirées des journaux sénégalais et des ouvrages littéraires d’auteurs sénégalais) et un dossier d’enquête (un ensemble de fiches constituées de questions posées sur les expressions tirées du corpus). Ces fiches sont destinées à des cibles, des Sénégalais qui appartiennent à trois grandes catégories : d’abord les élèves, ensuite les étudiants et enfin les journalistes, enseignants, conseillers commerciaux…
La première partie de l’étude fait une revue littéraire qui montre que le phénomène du figement linguistique se retrouve dans presque toutes les langues du monde. La deuxième partie examine les particularités linguistiques du corpus au Sénégal où l’étude du phénomène est appliquée. On retrouve, en effet, selon celui qui est par ailleurs professeur de français au lycée de Mbacké, beaucoup d’expressions figées du français qui sont propres au Sénégal. Ne dit-on pas par-ci « Avoir une promotion canapé » et par-là « Mettre de l’eau dans son bissap »… Aussi, une nouvelle méthode d’analyse de ces expressions figées, inspirée de tableau d’enregistrement en comptabilité, est également proposée.
La dernière partie de l’étude exploite le dossier d’enquête et montre que les cibles, dans l’ensemble, comprennent les expressions figées à des degrés divers. Elle révèle que les points de vue lexical et stylistique sont les moins familiers et ceux-là syntaxique et sémantique sont, quant à eux, les mieux connus.
Ainsi, de manière générale, fait observer Nzalé Mancabou, « certaines cibles, convaincues de l’intérêt de cette étude, ont même proposé l’introduction de ces expressions figées dans les programmes éducatifs pour permettre aux usagers de mieux les connaître et de les utiliser à bon escient ».
Les membres du jury se sont félicités de la qualité du document produit, du niveau de langue, de la bibliographie particulièrement fournie, de la pertinence et de l’originalité de la démarche du candidat. Ils l’ont toutefois exhorté, dans ses recherches futures, à élargir son champ en examinant les aspects de ces expressions figées liés à la pragmatique ou encore à la psycholinguistique. Si Mancabou n’est pas « Mis K.O debout » (autre expression figée du milieu de la lutte) par le travail fourni, il y arrivera certainement ! Il ne faudrait pas, cependant, qu’il attendît « l’extinction du soleil » pour s’y mettre ! Encore une de ces expressions figées !
Cette étude est basée sur un corpus (un ensemble d’expressions tirées des journaux sénégalais et des ouvrages littéraires d’auteurs sénégalais) et un dossier d’enquête (un ensemble de fiches constituées de questions posées sur les expressions tirées du corpus). Ces fiches sont destinées à des cibles, des Sénégalais qui appartiennent à trois grandes catégories : d’abord les élèves, ensuite les étudiants et enfin les journalistes, enseignants, conseillers commerciaux…
La première partie de l’étude fait une revue littéraire qui montre que le phénomène du figement linguistique se retrouve dans presque toutes les langues du monde. La deuxième partie examine les particularités linguistiques du corpus au Sénégal où l’étude du phénomène est appliquée. On retrouve, en effet, selon celui qui est par ailleurs professeur de français au lycée de Mbacké, beaucoup d’expressions figées du français qui sont propres au Sénégal. Ne dit-on pas par-ci « Avoir une promotion canapé » et par-là « Mettre de l’eau dans son bissap »… Aussi, une nouvelle méthode d’analyse de ces expressions figées, inspirée de tableau d’enregistrement en comptabilité, est également proposée.
La dernière partie de l’étude exploite le dossier d’enquête et montre que les cibles, dans l’ensemble, comprennent les expressions figées à des degrés divers. Elle révèle que les points de vue lexical et stylistique sont les moins familiers et ceux-là syntaxique et sémantique sont, quant à eux, les mieux connus.
Ainsi, de manière générale, fait observer Nzalé Mancabou, « certaines cibles, convaincues de l’intérêt de cette étude, ont même proposé l’introduction de ces expressions figées dans les programmes éducatifs pour permettre aux usagers de mieux les connaître et de les utiliser à bon escient ».
Les membres du jury se sont félicités de la qualité du document produit, du niveau de langue, de la bibliographie particulièrement fournie, de la pertinence et de l’originalité de la démarche du candidat. Ils l’ont toutefois exhorté, dans ses recherches futures, à élargir son champ en examinant les aspects de ces expressions figées liés à la pragmatique ou encore à la psycholinguistique. Si Mancabou n’est pas « Mis K.O debout » (autre expression figée du milieu de la lutte) par le travail fourni, il y arrivera certainement ! Il ne faudrait pas, cependant, qu’il attendît « l’extinction du soleil » pour s’y mettre ! Encore une de ces expressions figées !