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Le prêcheur radical britannique Abou Hamza a été reconnu coupable devant la justice américaine lundi 19 mai. L'ex-imam de la mosquée londonienne de Finsbury Park était accusé de complot et prise d'otages, pour avoir aidé les ravisseurs de 16 touristes occidentaux au Yémen en 1998, de soutien terroriste en liaison avec un projet de camp d'entraînement au djihad en 1999 dans l'Oregon (nord-ouest des États-Unis). Il était également accusé d'avoir envoyé des candidats au djihad s'entraîner en Afghanistan.
Les jurés, qui ont délibéré moins de deux jours pour parvenir à ce verdict, après quatre semaines de procès, l'ont déclaré coupable des 11 chefs d'inculpation retenus contre lui à New York. Le coupable s'était défendu lui-même durant son procès. Il encourt la réclusion à perpétuité. Sa peine sera prononcée ultérieurement.
Âgé de 56 ans, borgne et amputé des deux avant-bras après une explosion accidentelle au Pakistan, Abou Hamza, de son vrai nom Mustafa Kamel Mustafa, d'origine égyptienne, avait rejeté toutes les accusations le visant tout en reconnaissant avoir eu parfois des termes très durs dans ses prêches et discours enflammés, dont de nombreux extraits avaient été montrés aux jurés.
L’homme avait reconnu avoir fourni un téléphone satellitaire au groupe islamiste ayant enlevé les touristes occidentaux au Yémen, mais affirmé qu'il n'avait été mis au courant de leur enlèvement qu'après coup. Il avait aussi affirmé qu'il avait jeté à la poubelle le fax dans lequel un jeune ayant fréquenté sa mosquée lui parlait d'un projet de camp d'entraînement au djihad dans l'Oregon, en 1999. Et ajouté qu'il n'avait pas davantage su qu'un autre était parti en Afghanistan pour y combattre.
Le procureur Ian McGinley avait estimé, la semaine dernière dans son réquisitoire final, qu'il existait des "preuves accablantes" de sa culpabilité. L'avocat de la défense Jeremy Schneider avait à l'inverse dénoncé des preuves à charge "insignifiantes", estimant que son client était jugé sur "ses déclarations et non sur des faits".