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Ses dénégations à la barre n'ont pu le sauver. Et pourtant, à l'enquête préliminaire, il avait fait des aveux circonstanciés. Un revers qui a aggravé son cas, puisqu'il a écopé du maximum de la peine. Habillé d'un t-shirt et d'un pantalon marron, le mis en cause qui avait un comportement bizarre à la barre, et qui donnait l'air d'avoir des problèmes psychiques, a fini par être condamné à dix années fermes. Il résulte des faits que Mor Diouf avait été conduit à la gendarmerie de Guédiawaye pour avoir entraîné dans les vestiaires du stade, M.N et Nd.F qui joué aux abords de leurs maison. Seulement, il ignorait qu'il était épié par quelqu'un. Ce dernier qui se baladait aux abords du stade, avait, en effet, entendu les cris des deux jeunes filles.
Interrogée sur les faits, la mise en cause a nié en bloc les faits qui lui sont reprochés. Ayant un regard furtif et perdu, le sieur Diouf n'a pas manqué de dire au juge, qu'il ne jouit pas de toutes ses facultés mentales. Ce, alors que dans l'enquête préliminaire, le tonton "say say" avait reconnu les faits tout en disant que c'est lui qui les a conduits dans les vestiaires du stade, mais sans aucune intention de faire du mal. Des propos que le père de Nd .F a balayés d'un revers de main.
Entendu à la barre, il déclare que c'était un jour de vendredi après la prière du crépuscule. C'est ainsi dit-il que sa fille aînée lui a fait savoir que Nd.F avait fait l'objet d'une tentative de viol. Gardant son calme, il s'était alors adressé à Mor Diouf pour lui poser des questions. Et contre toute attente ce dernier avait répondu par l'affirmative. Des aveux qu'il a réitérés à la police. Même son de cloche pour la jeune maman de M.N.
Malgré ces déclarations, le ministère public dans son réquisitoire, a déclaré que les faits sont constants et sont d'une extrême gravité du moment où le prévenu a déplacé les deux fillettes de leur maison pour les conduire jusqu'au vestiaire rien que pour satisfaire sa libido. Pour cela, le procureur a demandé qu'il soit déclaré coupable des faits qui lui sont reproches et condamné à 10 années de prison.
En outre, ne bénéficiant pas d'avocat, le pervers qui a demandé la clémence au tribunal a finalement été condamné à 10 ans fermes.
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