-
Émeutes au Royaume-Uni: la communauté musulmane sous tension, les mosquées protégées
-
Israël condamne une experte de l'ONU comparant Hitler et NetanyahuIsraël condamne une experte de l'ONU comparant Hitler et NetanyahuIsraël condamne une experte de l'ONU comparant Hitler et Netanyahu
-
Les figures démocrates saluent la décision de Joe Biden, les républicains appellent à sa démission
-
Affaire 1xbet : Le verdict est tombé pour Samuel Eto’o
-
Manifestations au Kenya: le président Ruto annonce le retrait du projet de budget
Personne n’a intérêt à déstabiliser la région
Selon Stéphane Corcuff, chercheur au CEFC et directeur de son antenne à Taipei la réaction de la Chine a cependant de grandes chances de rester modérée dans un premier temps : « La Chine a tout intérêt à ingérer une présidente taiwanaise modérée de façon modérée parce qu’il n’est dans l’intérêt de personne et certainement pas de la future présidente Tsai Ing-wen de déstabiliser les relations dans le détroit. »
« Donc, poursuit Stéphane Corcuff, ce n’est pas vers Taïwan qu’il faut regarder les sources d’une déstabilisation à venir. C’est plutôt du côté de la Chine qu’il faut aller chercher. Très peu de temps après son arrivée au pouvoir, Xi Jinping a commencé à prendre le dossier taiwanais à bras le corps. […] Une avancée majeure sur ce dossier lui servirait énormément. »
« Il n’y a qu’une seule Chine au monde »
« Les Taïwanais ont choisi Tsai Ying-wen, pas l’indépendance », titre ce matin le Global Times, écrit notre correspondante en Chine, Delphine Sureau. Comme pour rassurer et minimiser la portée de cette élection, le quotidien contrôlé par le parti communiste rappelle la prudence de la nouvelle présidente lors de sa campagne, son positionnement en faveur dustatu quo. Le journal avertit : l’indépendance est un scénario impossible.
C’est ce que le ministère chinois des Affaires étrangères a rappelé tard hier soir : « Il n’y a qu’une seule Chine au monde, qui regroupe le continent et Taïwan », a déclaré Hong Lei, son porte-parole. Le gouvernement chinois « s’oppose » à toute forme d’indépendance, dit-il.
Deux mois après la poignée de main historique entre Xi Jinping, et le président sortant, Ma Ying-jeou, Pékin craint que ce rapprochement soit remis en cause. Le gouvernement chinois espère toujours récupérer Taïwan, s’il le faut par la force. Les autorités ont donc opté pour la censure afin de minimiser la couverture de la victoire du Parti démocratique progressiste. L’objectif est d’empêcher les internautes de réagir et de débattre. Sur Weibo, le twitter chinois, les recherches concernant Tsai Ing-wei sont bloquées.
RFI