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Mes avocats ont boudé parce que la situation qui régnait n’était pas du tout normale. C’est moi qui leur ai demandé de sortir parce que le parquet n’était pas dans de bonnes dispositions pour discuter de façon sereine. On m’a dit : «Monsieur Tahibou Ndiaye, nous avons recensé vos biens, vous les cédez à l’Etat où on vous place sous mandat de dépôt». Je n’ai pas voulu leur offrir ce plaisir parce que ma famille était dans un choc terrible et je ne voulais pas en rajouter. Je leur ai demandé de prendre tout ce dont ils ont besoin. Malgré tous les développements que j’ai faits, j’ai trouvé des gens braqués», soutient-il, expliquant qu’il avait les moyens d’avoir un patrimoine, de manière licite, parce qu’en tant que directeur du Cadastre, son fonds commun peut atteindre 40 millions par an.Aujourd’hui, dit-il, il ne lui reste rien du tout.
«Ces gens voulaient m’humilier. Ils ont laissé à mon épouse ce qu’elle avait comme bien qu’ils ont évalué à 600 millions. J’ai dit au procureur : «vous avez rendu votre verdict, attendons le jugement du Créateur et il tombera aujourd’hui ou demain, ici-bas ou à l’au-delà», dit-il.
