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Balla, à une semaine de votre premier combat, en huitièmes de finale, face au Polonais Karol Robak, comment se passe votre préparation ?
Le plus important, c’est d’être concentré sur ce qui nous amène ici. Là, on fait tout pour s’entraîner, rester concentré et éviter tout ce qui peut nous perturber. Donc, je peux dire que je reste dans ma bulle, en attendant le jour-J.
Dans votre bulle, mais prêt ?
On ne peut pas être prêt à 100%, en ce moment (il dispute son premier combat le jeudi 18 août). Il y a toujours des choses à compléter, des erreurs à gommer, avant d’arriver au jour-J. Là, je peux dire que 80% du travail a été fait. En quittant Dakar, on n’avait qu’un seul objectif : aller chercher des médailles ou en tout cas, bien représenter notre pays. On fera tout pour ne pas décevoir.
Connaissez-vous suffisamment votre adversaire, ses points forts et faibles, pour aborder votre duel dans les meilleures conditions de performance ?
Je connais tous les adversaires dans ma catégorie. Entre nous, nous nous connaissons tous. Nous sommes ici, 16 à avoir le même objectif : décrocher une médaille. Ce sont les seize meilleurs au monde de la discipline (Taekwondo) qui sont là. Mon adversaire, c’est un Polonais que je connais bien. C’est quelqu’un de très coriace, qui a du métier, pour avoir beaucoup tourné. En Taekwondo, pour arriver aux JO, il faut vraiment avoir fait du chemin. Ça ne va pas être facile, mais en sport de combat, rien n’est jamais gagné d’avance.
Il s’agit de votre première participation aux Jeux Olympiques. Ce manque d’expérience des JO pourrait-il constituer un facteur limitant ?
C’est vrai que ce sont mes premiers Jeux Olympiques. Mais je ne pense pas que cela soit un frein. Il y a eu beaucoup d’athlètes qui ont décroché une médaille dès leur première participation. A voir le Gabonais Anthony Obame (Taekwondo, +80 kg) décrocher une médaille, dès sa première participation, on se dit que c’est possible. Tout est possible. Quand je vois un Afghan, dont le pays est en guerre, venir remporter une médaille de bronze, à sa première participation, je me dis qu’il y a de la place pour tout le monde. Il suffit d’y croire et moi, j’y crois fermement.
Jusque-là, les athlètes sénégalais ne sont pas à la fête. Les défaites essuyées par vos compatriotes dans d’autres disciplines ne risquent-elles pas de saper le moral des autres ?
Non. C’est le sport de haut niveau. Les défaites font mal, mais il faut faire avec et très vite les évacuer. Chaque fois qu’un athlète sénégalais perd, quelle que soit sa discipline, on est triste, sur le coup, parce que nous sommes les premiers supporters, mais ensuite nous parvenons à relativiser et nous concentrer sur ce qui nous attend. Les Jeux Olympiques, c’est une très grande compétition. Chacun se frotte avec les meilleurs au monde. Que ce soit Hortense ou Bourhis ou Bouzaid, ils rencontrent les meilleurs au monde. On ne peut que les encourager et espérer que cela se passe mieux pour les autres