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Les affrontements entre Burkinabè et Maliens qui ont coûté la vie à 9 personnes dans la zone aurifère de Diyabougou dans le département de Bakel est rangée aux oubliettes. Les deux camps ont fumé le calumet de la paix et regrettent ce malheureux incident. C’est suite à la rencontre entre Thiowa Koné, consul général du Mali à Dakar, Samba Coulibaly, président des ressortissants maliens établis dans la région de Tambacounda et Joseph Paré, le deuxième conseiller et le premier secrétaire de l’Ambassade du Burkina Faso à Dakar. Après la paix, place aux inhumations. Deux Burkinabè ont été inhumés à Diyabougou, le 9 mars dernier vers 18 heures. Quatre corps de Burkinabè attendent, à la morgue de Kédougou, les formalités d’inhumation. Trois autres corps dont deux Burkinabè et un Malien seront inhumés ce mercredi à Tamba. Le Président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, en visite à Dakar, en compagnie de ses ministres de la Défense et de l’Intégration africaine, a évoqué les affrontements, invitant ses compatriotes à la retenue et au calme, soulignant que « le Mali est un pays qui respecte l’intégration africaine ».
Les affrontements sanglants entre orpailleurs Burkinabè et Maliens, survenus dans le village aurifère de Diyabougou dans le département de Bakel, entrainant des morts et des blessés graves, ont affecté les plus hautes autorités des deux pays. C’est ainsi que sous l’égide des missions consulaires des deux pays, en présence du représentant de la gendarmerie de Kédougou et de celui de la police des frontières et de l’air, les protagonistes ont fumé le calumet de la paix et promis que de pareils incidents ne se reproduiront plus. Paix, solidarité et tolérance ont été les messages clefs de la rencontre de réconciliation, samedi dernier à Kédougou entre les représentants des communautés malienne et burkinabè. Des prières ont été dites sans que les autorités ne reviennent sur ces événements sanglants. Le Colonel Koné et le deuxième secrétaire de l’ambassade du Burkina Faso à Dakar se sont félicités de la promptitude des autorités sénégalaises pour éviter le pire. Après la paix, place aux inhumations. Les victimes de la tuerie, au nombre de neuf, dont un Malien et huit Burkinabés, sont peu à peu conduites à leur dernière demeure. Le 9 mars dernier, deux Burkinabè ont été inhumés dans le village de Diyabougou. Quatre corps de Burkinabé sont toujours au centre de santé de Kédougou, les trois autres dont le Malien Sory Sanogo, sont à la morgue du centre hospitalier régional de Tambacounda. Ils seront portés en terre Tambacoundoise ce mercredi, compte tenu du coût élevé du rapatriement. « Conformément à une décision prise par l’Ambassade du Burkina Faso au Sénégal, les corps de ses ressortissants seront inhumés dans la ville de Tambacounda », indique le communiqué officiel. Le Président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, en visite à Dakar, en compagnie de ses ministres de la Défense et de l’Intégration africaine, a évoqué les affrontements. Invitant ses compatriotes à la retenue et au calme soulignant que « le Mali est un pays qui respecte l’intégration africaine ».
Assane Diallo
l'office