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Des dirigeants africains estiment qu’il serait plus judicieux, surtout pour les sélections dites petites, d’accroître le nombre de rencontres au lieu de le réduire à sa plus simple expression, comme c’est le cas présentement. Il y a des sélections africaines qui se retrouvent sur le pont des éliminatoires de la Coupe du monde une fois tous les 4 ans.
Elles disputent deux rencontres (aller-retour) et doivent attendre 4 ans pour revenir sur scène. Sur les 53 équipes nationales africaines engagées en Coupe du monde Russie 2018, 26 ont dû passer par le premier tour qui a ensuite débouché sur l’élimination de 13 équipes et la qualification (au second tour) de 13 équipes.
Celles qui sont passées à la trappe n’auront même pas eu le sentiment d’avoir pris part aux éliminatoires du Mondial russe. Beaucoup de gros bras africains (27 exactement) ont modérément apprécié d’être conviés à un second tour (27+13) qui a, certes, tourné à leur profit mais au prix de quelques frayeurs. Des équipes comme le Ghana, l’Algérie, le Nigeria, l’Egypte et bien d’autres n’en menaient pas large après le match aller.
Beaucoup d’observateurs africains qualifient le second tour (à élimination directe) de traquenard tendu aux ténors, dans la mesure où, sur deux manches, la marge de manœuvre est trop étroite comparativement à un modèle de qualification type AFC (Confédération asiatique), où l’ensemble des sélections engagées (45) ont la possibilité de disputer plusieurs matchs et surtout de se racheter d’un éventuel faux pas.
La Confédération asiatique (45 équipes) avec 4 ou 5 qualifiées au Mondial a une meilleure formule que celle de la CAF (53 équipes engagées et 5 qualifiées). La CAF pourrait proposer à la FIFA d’adopter le même système de qualification que celui de l’AFC, d’abord pour permettre aux «petites» équipes de disputer plus de rencontres et de «protéger», en quelque sorte, les «cylindrées» contre un accident de parcours rattrapable dans un système de championnat (plusieurs équipes dans un groupe), mais pas dans un système de coupe.
Dans les chaumières africaines, on impute aux dirigeants de la Confédération ce choix «basé et motivé exclusivement» par la soif de l’argent. Vendre 40 matchs (aller-retour) du second tour rapporte beaucoup.
Les acquéreurs des droits de retransmission, publicité et marketing raffolent de ce type de match au couperet qui gonflent considérablement les comptes du détenteur des droits et de l’acquéreur.
La réflexion sur la refonte de ce système serait très avancée. Sportivement et financièrement, les Fédérations ont tout à gagner dans la modification du système de qualification.
La Confédération sera-t-elle sensible à cette aspiration ? L’avenir le dira.
IGFM